Gloxy Power Blade, la force de la lumière voyageuse (I)
La photographie actuelle voit l’essor de thématiques et disciplines variées, cela ne fait aucun doute. Tout spécialement l’astrophotographie et le strobist. Ensemble et séparément. Pour cette technique, on va se pencher aujourd’hui sur un allié de taille, une révolution lumineuse, le Gloxy Power Blade.
Flashs, déclencheurs à distance, gels couleur ou mini beauty pour les prises strobist
C’est très à la mode, aujourd’hui, de mettre en boîte la voie lactée, d’éclairer des ruines ou encore de réaliser un time-lapse mais jusqu’à récemment, peu nombreux/ses étaient ceux/celles à pouvoir s’aventurer sur ces terrains-là, avec l’intime conviction de passer de bons moments en contemplant les paysages et en partageant leurs travaux. Et ce phénomène n’a fait que s’accentuer avec la démocratisation de la technologie, plus accessible, moins chère, d’une part, et avec les initiatives de certains professionnels intègres et disposés à transmettre leur savoir. Sans perdre de vue cette règle essentielle : donner une âme à nos travaux.
- Une version améliorée ! Plus léger et maniable
- Un éclairage continu, sans clignotements
- Tout indiqué pour les séances extérieures et les portraits
- Jusqu'à 10 h de fonctionnement
- Chargeur maison et voiture inclus
- Fonctionne comme lumière d'appoint ou pour le lightpainting
- Remplace l'utilisation de spots ou de flashs lourds : un studio dans votre sac à dos
Le strobist, pour nos lecteurs et lectrices les moins initié(e)s, est cette révolution qui consiste à emmener la lumière partout où en a besoin, le Gloxy Power Blade, protagoniste de notre article, en sait quelque chose. Avec cette prémisse : « Moins, c’est plus, mais sans oublier la qualité ». Les flashs portables toujours plus compacts et puissants, avec des déclencheurs à distance à placer n’importe où, ont attiré toute une légion d’adeptes trop heureux de leurs séances photo auparavant inimaginables : il aurait fallu transporter des batteries d’accessoires d’éclairage et leurs générateurs , lourds et onéreux. On consacrera justement un post spécifique sur le sujet.
Gloxy Power Blade, un univers de possibilités dans le sac à dos
Dire que le Gloxy Power Blade est un éclairage de poche peut sembler un brin exagéré. À juste titre : il ne tient pas dans la poche, certes, mais ce que je veux dire, c’est que vous pouvez emporter partout ce petit miracle d’invention. le Power Blade est léger, il prend peu de place et il se glisse facilement dans une valise. Il est fourni avec sa housse et pile le nombre d’accessoires nécessaires : chargeur, batterie, télécommande et filtre. Sa fabrication est de qualité et dans la main, il a l’air solide.
Pourtant, il nous fournit un éclairage LED puissant et de qualité, à utiliser dans toute sortes de situations : strobist sans flash (comme on le verra), éclairage principal pour une séance ou éclairage d’appoint pour certaines scènes, lightpainting en tout genre, tournages cinéma et vidéo, sans oublier une fonction des plus pratique : celle de lampe dans des environnements sombres. Excusez du peu ! Bien souvent, pour des séances nocturnes, j’utilise le Gloxy Power Blade comme lampe principale. Comme sa batterie jouit d’une autonomie de plusieurs heures à faible puissance, c’est un allié de poids, je l’acccompagne de deux batteries de rechange pour m’assurer d’avoir de quoi faire et de travailler pendant des heures et des heures tout en m’amusant. Même si j’ai tenu toute la nuit avec une seule d’entre elles.
Aujourd’hui, on peut voyager dans le monde entier avec un studio photo sur soi qui prend un tiers de la place d’avant.
Preuve de cette polyvalence, cette photo ci-dessous où le Power Blade, monté sur le très pratique Clampod Takeway (auquel on a déjà consacré un post), éclaire toute une pièce pour filmer un entretien à l’aide d’une caméra de cinéma de 4K.
- Clampod : mini-trépied articulé tout terrain
- Excellent appui et grande résistance : il supporte 40kg
- S'accroche fermement à toutes les surfaces
- Idéal pour les sports extrêmes et les vidéos en mouvement
- Utilisez-le avec les appareils reflex, compacts et smartphones
- Adaptateurs optionnels pour Tablettes et GoPro
- Des selfies et des prises en tout temps et en tout lieu
On peut observer que ce n’est pas un objet encombrant si l’on tient compte de la taille de l’unité de son zoom H6 montée sur l’autre Clampod. La caméra de cinéma repose sur un léger Vanguard Alta Pro en carbone avec la rotule destinée à filmer. Des caméras et des lentilles compactes, des unités audio et des micros compacts, des trépieds et des sacs compacts… Pourquoi il en irait autrement de l’éclairage ? Aujourd’hui, on peut voyager dans le monde entier avec un studio photo sur soi qui prend un tiers de la place d’avant.
Sur le cliché suivant, le Gloxy Power Blade est rangé dans une valise standard, le bagage typique de 20-23 kg autorisé dans la soute d’un avion. On peut voir l’espace et le volume qu’il prend, à côté d’un des trépieds pliés de voyage de la ligne VEO de Vanguard que j’utilise. Tous deux dans leurs housses pratiques respectives. On peut ajouter du papier bulle pour les protéger davantage, puis les placer parmi les vêtements pour que ceux-ci servent d’amortissement.
Le Power Blade rangé dans une valise, aux côtés d’un trépied
- 100% compatible avec les appareils Nikon et Canon
- Le meilleur rapport qualité-prix du marché, avalisé par les experts du secteur dans le monde entier
- Système de radiofréquence 2.4G, nombre-guide 58 (à ISO 100, 180 mm), HSS : synchronisation à haute vitesse 1/8000 s
- Il se charge en 2 secondes, le plus rapide : ne ratez pas votre photo
- Flash maître sans fil TTL, esclave et stroboscopique
- Conçu pour réaliser des déclenchements en rafale
- Peut être connecté à la batterie externe Gloxy GX-EX2500
- Synchronisation du second rideau
- EN CADEAU : 20 gels couleur, étui, support et diffuseur
- Procurez-vous un flash professionnel pour le prix d'un flash économique. Convient aussi bien aux débutants qu'aux professionnels
La lumière, où tu la veux ? La polyvalence du Power Blade
Lorsqu’on a la chance de pouvoir compter sur le concours d’un assistant lors de séances extérieures ou sorties en pleine nature, la question la plus féquemment posée est la suivante : « La lumière, où tu la veux ? », ce qui donne lieu à ces situations amusantes où ses poses pourraient faire l’objet d’un album de making of complet. Mais si l’on n’a malheureusement pas d’assistant ou d’ami pour nous accompagner, on devra alors utiliser un trépied pour y fixer notre Power Blade. Comme dit le proverbe : « On n’est jamais mieux servi que par soi-même ».
Eclairage au Gloxy Power Blade d’une Sabine, arbuste typique de l’île d’El Hierro (Canaries)
Photo: © José Luis Valdivia
Vous avez vu la photo ? Il s’agit d’une des sabines, ce bel arbuste qui peuple le lieu magique de l‘île canarienne d’El Hierro. Ces dernières années, j’en ai fait un book consistant, en prêtant tout spécialement attention à la beauté sans pareil de son environnement et au spectacle offert par son ciel.
On a été les premiers, avec Photo24, à donner des cours de photo sur cette belle île. On s’y est fait beaucoup d’amis. Cet endroit, c’est notre coup de coeur, on vous le conseille, tout particulièrement si vous ne l’avez jamais visité. On publiera d’ailleurs prochainement un post sur les voyages photo et on reviendra sur cette île en détaillant l’expérience et les recommandations locales, notamment.
Les formes prises par ces arbres légendaires sont du pain béni pour les photographes ou les visiteurs. Fantasmer à la vue des nombreuses formes qu’ils présentent s’avère une formidable expérience.
Sur l’image, on peut voir mon assistant aguerri lever le Gloxy Power Blade pour éclairer la sabine à une distance bien précise, lorsque la journée touche à sa fin et qu’elle nous offre la fameuse heure bleue : lorsque les couleurs chaudes du coucher du soleil se mêlent aux couleurs froides de l’entrée de la nuit et de ses étoiles. Les formes que prennent ces arbres mythiques, façonnées depuis des siècles par le vent, sont du pain béni pour les photographes ou les visiteurs. Fantasmer à la vue des nombreuses formes qu’ils présentent s’avère une formidable expérience. La sabina peut devenir plusieurs choses, tout dépend d’où on se situe : comme ce dragon chinois (sans ailes), par exemple. Sa tête nous rappelle aussi celle d’un cheval imposant. Avec ces arbres-là, la perception change radicalement d’une perspective à l’autre, quelques mètres plus bas ou plus haut, sur le côté, etc.
- Il peut s'étendre jusqu'à une hauteur de 1626 mm
- Une incroyable capacité de charge de 10kg
- Pieds à 4 segments et clapets
- Rotule avec plateau rapide
- Niveau à bulle intégré dans la rotule
- Nouveauté : crochet sur la colonne centrale
- Pieds avec pointes métalliques et embouts en caoutchouc
- Pas de vis universels d'1/4" et adaptateur 3/8"
J’ai installé un de mes appareils photo Fujifilm X-T1 avec le Fujinon 10-24mm f4 sur le trépied de voyage Vanguard VEO 265AB, Petit, robuste et très utile. Avec un déclencheur à distance dont chacun/e peut choisir le modèle qu’il/elle préfère. Personnellement, j’utilise le déclencheur original de Fujifilm, le RR90 et le Gloxy Met, dont les versions pour Nikon et Canon ont souvent fait mon bonheur.
- Nouveau modèle sans fil à technologie infrarouge
- Télécommande intervallomètre avec fonction multi-exposition
- Fonctionne jusqu'à une distance de 5 m environ, sans câble
- Idéale pour la photo nocturne, les expositions prolongées, etc.
- Avertissements sonores, écran LED rétroéclairé et design ergonomique
- Disponible pour Canon, Pentax, Nikon, Panasonic, Sony, Sigma, Olympus, Fujifilm, Samsung et dispositifs iOS
J’ai passé le Gloxy Blade à mon assistant avec son filtre CTO installé, ainsi que le déclencheur à distance tellement utile à puissance minimum, que j’ai allumé pour éclairer l’intervalle de temps entre la position « ON » et « OFF ». La puissance varie de 1 à 4 points sur la barre. Et je peux vous assurer qu’à puissance maximum, il pourrait attirer l’attention de plus d’un pilote d’avion.
Il est important d’étudier et d’observer la lumière correctement. Fort/e de cette connaissance, le/la photographe saisit les volumes, les formes et la direction que prend cette chère lumière pour que le sujet à photographier devienne le plus séduisant possible.
Cette seconde d’exposition était suffisante pour baigner de lumière la scène avec l’angle et la direction choisis. Il est important de commencer à étudier et observer la lumière correctement. Fort/e de cette connaissance, le/la photographe saisit les volumes, les formes et la direction que prend cette chère lumière pour que le sujet à photographier s’avère le plus séduisant possible. Il ne s’agit pas de balancer un jet de lumière incongru pour voir davantage ce motif : tout ce qui n’est pas éclairé est aussi important que ce qui l’est. Suggérer, c’est aussi beau -et malin- que ce qui est montré explicitement.
- Une version améliorée ! Plus léger et maniable
- Un éclairage continu, sans clignotements
- Tout indiqué pour les séances extérieures et les portraits
- Jusqu'à 10 h de fonctionnement
- Chargeur maison et voiture inclus
- Fonctionne comme lumière d'appoint ou pour le lightpainting
- Remplace l'utilisation de spots ou de flashs lourds : un studio dans votre sac à dos
Sur la prise du making of (ci-dessus), j’ai davantage fermé l’exposition pour ne pas brûler la lumière du Gloxy Power Blade et par là même indiquer le faisceau qu’elle génère et sa direction. Comme vous pouvez l’observer, mon assistant s’est placé sur le talus et je lui ai dit de lever les bras pour projeter ainsi le volume sur sa diagonale ascendante. Je ne voulais pas de lumière directe sur le « dragon », je lui ai donc demandé de tourner le tube avec les LED de sorte qu’ils soient orientés vers le ciel, et le poignet de son bras droit légèrement rentré.
De cette façon, j’ai voulu esquisser les volumes de l’arbre et lui donner la forme qui faisait encore plus ressortir la silhouette du dragon. Si l’on y regarde de plus près, on trouve la queue sur laquelle il semble être assis, la patte et la griffe droites qui sortent de derrière, le corps plus large sur la partie centrale et qui remonte jusqu’au cou fin, surmonté de la tête imposante. Le résultat est le suivant :
Sabine – Dragon (Ile d’El Hierro) – Photo : © José Luis Valdivia
Avec l’exposition plus correcte -et ouverte- que sur la prise du making of, on peut profiter des belles dernières couleurs de la lumière qui baigne l’horizon que le soleil semble rechigner à quitter. Sur cette prise finale, on peut beaucoup mieux voir l’intention de la lumière. En effet, si on l’avait projetée de manière directe et frontale, le résultat serait beaucoup plus plat et pauvre. Vous observerez que se forme à peine un cercle lumineux là où est placé l’assistant car la lumière est projetée vers le haut. Le filtre CTO nous permet de tamiser un pas entier de lumière et il corrige le ton bleu dominant de la balance des blancs qu’on obtiendrait sans ce filtre. La lumière donne une forme et du volume à des parties aussi visibles que la tête, le nez et l’oeil, tout en faisant ressortir le veinage du bois qui semble une sculpture taillée.
La lumière de l’oeil doit sûrement vous intriguer. Je ne suis pas très fan du fait de surcharger de couleurs vives mes clichés nocturnes. Je préfère quelque chose de plus élégant qui renforce ou fasse ressortir la photographie dans son langage : charger pour charger afin de chercher une intention esthétique artificielle ne m’intéresse pas le moins du monde. Le détail de l’oeil éclairé pour lui donner un aspect « plus vivant », je l’ai obtenu grâce à des baguettes en couleur très malléables, apportées par mon assistant et que l’on a pu placer de différentes manières pour créer un tas de personnages. Très bon marché et à l’effet longue durée. N’oubliez pas que le temps de pose fera plus ou moins de « taches », que ce soit avec le Power Blade, les baguettes ou tout autre accessoire d’éclairage utilisé.
Le résultat est celui d’une créature qui ressemble à un gardien de la forêt en train d’observer l’horizon. Je suis de plus en plus amoureux de la forêt, si bien qu’en 2012, j’ai commencé à écrire le scénario d’une histoire inspirée de cet endroit pour la tourner là-bas. On verra. À noter que la photo a été éditée a posteriori au format Camera Raw pour régler et restaurer les ombres et lumières mais aussi pour étalonner ses couleurs. De légers réglages nécessaires pour équilibrer l’ensemble, mais la photo est sortie telle quelle de l’appareil photo, en cet après-midi de décembre.
Pour conclure cette première partie du Gloxy Power Blade, voici , à titre d’exemple, deux photos de la même sabine mais en variant l’emplacement du cadre, à la recherche de notre ciel étoilé. Mais avec d’importantes nuances dans ses paramètres d’exécution.
La Sabine-Dragon et ses nuances : avec de la lumière et sans lumière
Sur cette photo de notre dragon davantage prise de face, on peut remarquer l’absence de lumière (en fait, il y en a bien mais notre oeil ne la capte pas complètement), ce qui lui donne des formes et du volume. On devine une silhouette mais elle n’est pas aussi définie ni détachée du reste du paysage. Les étoiles du ciel apparaissent floues et avec un petit sillage car le temps d’exposition est de 60″ sur ISO 6400 et un f/4 10mm qui revient à un 15mm dans le cas de Fujifilm puisque le facteur de réduction est ici multiplié par 1,5x. Et tout cela, sans utiliser de viseur d’étoiles. L’histogramme tend à la sous-exposition en gâchant les tons noirs et en créant plus de bruit électronique, bien évidemment. Il faut ajouter que plus une lentille est grand angle, moins on remarquera le sillage des étoiles et plus il nous offrira de possibilités de faire des expositions prolongées. Sans oublier sa plus grande profondeur de champ, comme pour un diaphragme sur un téléobjectif.
Dragon sans éclairage (El Hierro) – Photo: © José Luis Valdivia
Rallumons notre Gloxy Power Blade à puissance minimum et pour un court intervalle de temps. L’assistant s’est placé plus haut et s’est aligné avec ce qu’on appellera la queue du dragon. Il a placé la lumière à la verticale sans retirer le filtre CTO, sur son bras droit et à hauteur de la poitrine. Cela donne des volumes plus contrastés où s’esquissent les formes mais cela renforce également les ombres et les cavités de l’arbre. Cette lumière le sépare de l’arrière-plan , comme si on avait usé d’une touche de flash mais en éclairage continu. On a la même valeur ISO 6400 à f4 mais le temps de pose est passé à 80″. Mais alors, que s’est-il passé avec les étoiles qui n’apparaissent plus floues ?
L’explication est simple : en utilisant un viseur d’étoiles (star tracker), le Vixen Polarie où l’on a placé l’appareil photo. Pendant tout le temps de pose, il a essayé d’empêcher le mouvement giratoire de la Terre pour qu’on voie les étoiles sans sillage. Et ici, pas besoin d’une grande monture lourde équatoriale propre aux téléscopes. Le viseur, qui fait la taille d’un appareil photo sans objectif, était aligné sur l’étoile polaire. À noter qu’en utilisant cet appareil, si l’on montre le paysage comme sur cette prise, on pourra constater que sur la ligne d’horizon, ce qui n’était pas dans le ciel s’est bien évidemment déplacé.
- 100% compatible avec les appareils Nikon et Canon
- Le meilleur rapport qualité-prix du marché, avalisé par les experts du secteur dans le monde entier
- Système de radiofréquence 2.4G, nombre-guide 58 (à ISO 100, 180 mm), HSS : synchronisation à haute vitesse 1/8000 s
- Il se charge en 2 secondes, le plus rapide : ne ratez pas votre photo
- Flash maître sans fil TTL, esclave et stroboscopique
- Conçu pour réaliser des déclenchements en rafale
- Peut être connecté à la batterie externe Gloxy GX-EX2500
- Synchronisation du second rideau
- EN CADEAU : 20 gels couleur, étui, support et diffuseur
- Procurez-vous un flash professionnel pour le prix d'un flash économique. Convient aussi bien aux débutants qu'aux professionnels
Dans le cas de notre dragon, si l’on lui donne une touche de lumière avec le Gloxy Power Blade à peine commencée l’exposition, il restera enregistré dans le capteur sans que l’on remarque à peine ledit sillage, une fois écoulées les 80″. Bien entendu, même s’il est infime, le mouvement est toujours là. Mais tout au long de ces années, il y a un effet que j’aime beaucoup dans l’utilisation de cette technique, c’est la sensation 3D laissée sur les objets. Si vous regardez bien, il y a une silhouette noire autour du dragon qui n’est rien d’autre que son propre sillage laissé par ce même mouvement, mais l’effet enregistré dans le capteur est celui d’une image fixe mais davantage séparée du fond car ledit mouvement est resté figé d’entrée de jeu. Si on avait fait la même chose avec une prise sans éclairage, tout apparaîtrait tremblant, avec une impression de flou moche.
Dragon éclairé (El Hierro) – Photo : © José Luis Valdivia
En ce qui concerne les étoiles, on peut profiter de la constellation d’Orion sur l’image, avec son fameux alignement des trois étoiles principales de l’archer en ligne et la brillante Rigel à droite ou encore Aldébaran et Bételgeuse de la constellation du Taureau, avec leur tons rougeâtres caractéristiques. On peut aussi admirer des formations gazeuses plus marquées grâce à tout ce qu’on a expliqué auparavant. Et bien plus encore.
Voici un cliché pris avec l’appareil X-T1 et le 10-24mm monté sur le Vixen Polarie au moyen d’une double rotule (la BBH-100 de Vanguard sur la Vixen) sur son trépied à rotule VEO 235AB. Et bien sûr avec l’éclairage du Gloxy Power Blade.
N’oubliez pas que le fait de déplacer notre lumière de quelques centimètres donnera des résultats et des émotions différentes selon les situations. Dans le second volet, on verra l’utilisation du Gloxy Power Blade dans des séances plus quotidiennes, sur des poses de photographie de mode, ainsi qu’en photographie sociale, dans des pays comme l’Ethiopie. On vous espère au rendez-vous. À bientôt !
- Une version améliorée ! Plus léger et maniable
- Un éclairage continu, sans clignotements
- Tout indiqué pour les séances extérieures et les portraits
- Jusqu'à 10 h de fonctionnement
- Chargeur maison et voiture inclus
- Fonctionne comme lumière d'appoint ou pour le lightpainting
- Remplace l'utilisation de spots ou de flashs lourds : un studio dans votre sac à dos
Texte original et photos : © José Luis Valdivia