Le flash avec rebond : conseils pour améliorer votre technique

• Sebastien Rampon


• 14 Fév 2020

Le flash cobra monté sur l’appareil photo n’a plus tellement le vent en poupe. De nombreux photographes écartent son utilisation parce qu’ils considèrent qu’il ne donne pas une lumière intéressante lorsqu’on déclenche d’en face et/ou « à bout portant » une photo à son modèle. Et ils n’ont pas tort, à vrai dire. Mais on sait bien que ce n’est pas toujours facile de séparer le flash de son appareil photo ni d’emporter un équipement d’éclairage externe. C’est dans ces situations-là qu’il faudrait peut-être recourir à des techniques d’utilisation du flash plus avancées, dont la technique du flash avec rebond.

Que faut-il savoir pour tirer parti du flash avec rebond ?

On ne va pas ici écrire d’article sur l’éclairage photo puisque vous pouvez retrouver de nombreux articles sur le sujet publiés sur le blog, dont voici quelques exemples :

• Flash sans fil : qu’est-ce que c’est et pourquoi il vous en faut un
• Qu’est-ce que le nombre-guide d’un flash et comment mesurer la puissance ?
• Comprendre les modes de déclenchement du flash cobra

On va tout de même revoir certaines notions, cela ne fait jamais de mal.

Quelques caractéristiques du flash pour utiliser le flash avec rebond

La lumière en provenance du flash présente une série de caractéristiques qui donnent un éclairage déterminé aux photos. Il faut connaître et contrôler ces caractéristiques sur nos flashs et les adapter à nos besoins. On obtiendra ainsi des photos avec un bon éclairage. Les caractéristiques sont l’intensité, la couleur, la qualité, la direction, etc. Et elles sont bien plus nombreuses si l’on place aux extrémités un modificateur de type softbox, snoot, nid d’abeille, etc.

Sur cette photo, j’ai utilisé le flash direct. Vous pouvez observer la brillance sur le visage, sur le Catch Eyes des yeux et surtout les ombres derrière. Ce n’est pas un mauvais portrait mais il pourrait être bien amélioré.

Mais pour cet article, on va prendre en compte deux caractéristiques essentielles des flashs :

La qualité sur un flash cobra

Certains manuels sur l’éclairage parlent de qualité de la lumière pour évoquer une lumière dure ou douce. Cette qualification ne me convainc pas. Parfois, il s’avérera intéressant d’utiliser une lumière dure, supposément de mauvaise qualité, au lieu d’une lumière douce considérée comme étant de grande qualité.

N’oubliez pas qu’une lumière dure provient d’une source de lumière de taille relativement petite, comparé au sujet à photographier. Elle produit des ombres profondes, foncées, presque noires, et donne un fort contraste aux photos. Ce n’est donc peut-être pas le plus conseillé pour un portrait de type beauty mais ce type de lumière conviendra à un portrait où l’on voudra faire ressortir les traits d’un visage marqué par la vie.

Ombres douces

En revanche, les lumières douces proviennent de sources de lumière assez grandes, comparé aux éléments photographiés. Dans ce cas, les ombres produites sont très douces, presque de couleur gris clair, et produisent des images au faible contraste. Ces ombres-là conviennent aux portraits beauty ou pour produire un éclairage délicat.

Sur ce déclenchement, j’ai directement orienté le flash vers le plafond, qui est situé à une hauteur suffisamment élévée pour bien estomper la lumière après le rebond. Les ombres et brillances ont maintenant disparu et le portrait gagne en douceur. On gagne assez en qualité sur ce cliché.

La directionnalité sur un flash cobra

L’autre facteur ou caractéristique qu’il faut prendre en compte est la direction de la lumière et l’angle qu’elle forme avec notre sujet. Mais il est aussi tout relatif puisqu’il vaudra mieux déclencher dans une direction plutôt qu’une autre en fonction du type de portrait recherché. Mais ce qui est sûr, c’est qu’une lumière d’origine frontale ou en provenance du haut ne va pas donner de portraits agréables. Elle servira seulement en dernier recours, dans des situations où ce sera la seule manière de prendre la photo.

À un niveau un peu supérieur au modèle

L’être humain est habitué à un éclairage qui provient d’en haut, en imitant la lumière du soleil. C’est la raison pour laquelle les résultats sembleront bizarres et peu naturels si l’on prend une photo avec une lumière d’en bas. Du coup, on se débarrassera de la photo. D’où l’habitude de placer les flashs principaux dans une position un peu plus élevée que les modèles. Même si parfois, cela n’aura pas d’importance puisque le modèle sera complètement enveloppé de lumière, pas de problème d’orientation, donc.

Ceci étant dit, vous devez maintenant vous mettre en situation. Situations au pluriel, même. Et voir comment vous pouvez utiliser votre flash cobra pour obtenir les meilleurs résultats.

Situation 1 : déclenchement vers le plafond en utilisant le flash avec rebond

Je me trouve dans une pièce fermée. Le modèle pose et la lumière ambiante ne garantit pas un éclairage efficace. Je dois alors activer le flash. Je l’oriente directement vers le modèle. Le dispositif TTL calcule la puissance en fonction des paramètres de l’appareil photo et de ce qu’il recueille des capteurs mêmes après le pré-déclenchement. Lors de la prise, le flash se déclenche et éclaire le sujet.

Je change de cadre et je me rapproche. Je vois les mêmes brillances, qui affectent même le tableau accroché au mur. Le flash direct ne convainc pas, pas pour une question de puissance ou d’intensité mais bien pour une question de QUALITÉ de la lumière.

Le résultat n’est pas à jeter mais pas non plus incroyable. La dureté de la lumière d’un flash, même comme celui utilisé qui est d’une grande qualité, donne une image avec un fort contraste et laisse des ombres profondes. Dans cette situation-là, la direction n’est pas non plus la plus adéquate : les ombres sur le nez, les pommettes, etc. sont proéminentes et ne rendent pas justice aux traits du modèle.

Mais lorsqu’on déclenche avec le flash orienté vers le plafond, comme pour l’exemple précédent, la lumière s’estompe, les éclats lumineux disparaissent, même sur le cadre.

Flash avec rebond sur le plafond

Si le plafond de la pièce dans laquelle vous travaillez n’est pas extrêmement haut, vous pourrez utiliser le flash avec rebond sur ce dernier et vous améliorerez ainsi les caractéristiques de la lumière de votre flash.

Comment la dureté du flash exerce-t-elle son influence ?

Imaginez que votre flash est un cône de lumière dont l’extrémité supérieure est sur la lampe et qu’elle s’étend de telle manière que son diamètre augmente au fur et à mesure qu’elle s’éloigne (et qu’elle perd bien entendu en intensité, conformément à la loi des carrés inversés). Le cercle de lumière qui rebondit sur le plafond est bien plus grand que le diamètre du flash. En outre, après le rebond, il continue de s’étendre. Ce qui fait que la taille relative de la lumière qui atteint votre modèle est bien plus grande, et donc bien plus douce aussi et certainement plus agréable que celle d’un portrait ordinaire.

Comment la direction du flash exerce-t-elle son influence ?

Comme elle rebondit sur le plafond, la lumière qui atteint le modèle provient d’en haut, comme pour la lumière naturelle. Les ombres sont plus naturelles et moins désagréables et comme elle est plus douce aussi, on ne les remarquera pratiquement pas.

La lumière de la fenêtre entre à contre-jour, alors il me faut un éclair de flash. Le flash direct corrige la lumière de la fenêtre mais la lumière est dure et de mauvaise qualité. Je vois des ombres et même du vignettage.

Selon la distance qui vous sépare du modèle, vous devrez plus ou moins incliner l’angle du flash. Ainsi, si vous êtes très près, vous devrez le laisser à la verticale, même si vous perdrez sûrement de la lumière dans les yeux du modèle. Pour éviter cela, certains flashs disposent d’une carte blanche qui se relève pour qu’une partie de la lumière rebondisse dessus et qu’elle donne plus de lumière, surtout sur les yeux, généralement plus foncés sur la lumière s’avère très verticale.

À 45º vers le haut pour un rendu plus naturel

Si vous avez le choix, mieux vaut vous éloigner un peu du modèle et déclencher le flash vers le haut sous un angle de 45º. La lumière parviendra ainsi également au modèle avec cet angle-là, au profit d’un éclairage beaucoup plus homogène du visage et de tout le corps et, en fin de compte, pour une photo beaucoup plus naturelle.

J’oriente le flash vers le haut. La qualité de la lumière augmente, celle-ci est moins dure, il y a moins d’ombres et moins d’éclats. Si vous observez bien la photo, le niveau de la lumière est le même car la fonction TTL du flash à travers le pré-déclenchement détecte la quantité de lumière nécessaire pour obtenir l’éclairage adéquat.

Situation 2 : déclenchement sur un mur latéral avec la lumière du flash qui rebond

Que l’on ait un plafond ou non, on dispose d’un mur latéral à une distance de deux mètres environ. Bien que bien souvent, la lumière la plus naturelle soit celle qui provient d’en haut. Cela peut être intéressant de déclencher sur un mur proche car ainsi, on parviendra à augmenter la taille relative de la lumière sans perdre trop d’intensité. On peut alors profiter d’une directionnalité latérale qui conviendra davantage pour générer des volumes sur les portraits. Et comme les ombres sont plus douces, du fait de la taille relative de la lumière, les volumes présenteront des ombres délicates et feront ressortir les traits du modèle mais de manière agréable.

Déclencher avec la lumière latérale rebondie

La distance entre le modèle et le photographe doit être prise en compte, tout comme celle comprise entre le modèle et le mur pour le rebond.

Lola, future décoratrice d’intérieurs. Je la prends en photo pour son site web. Le flash direct, comme d’habitude, ne convainc pas. Je relève le flash comme dans l’exemple précédent, mais vu que le plafond n’est pas assez haut, la lumière ne s’étend pas comme je le voudrais et n’est donc pas suffisamment estompée pour adoucir le portrait.

Avec ce type d’éclairage latéral, on peut également obtenir des portraits de style Rembrandt avec le fameux triangle sous l’oeil et sur la pommette, sur le côté opposé à la provenance de l’éclairage. Mais dans ces cas-là, il ne doit pas être spécialement doux puisqu’on a besoin d’une ombre bien profonde.

Si vous disposez d’un mur de chaque côté, on vous conseille de déclencher en éclairant le modèle depuis la gauche et la droite. Vous pourrez ainsi choisir la prise qui donne le meilleur résultat, en tenant compte des distances relatives au mur et/ou à la physionomie du modèle, même s’il vaut toujours mieux l’étudier en amont et agir en conséquence.

J’ai une nouvelle option : je fais rebondir le flash sur un mur latéral, qui se trouve plus éloigné que le plafond. La position de mon modèle aide et le résultat est satisfaisant.

Situation 3 : on ne dispose pas de plafond ni de murs ou alors, ils sont trop éloignés pour refléter suffisamment la lumière

Dns cette situation, le fait de pouvoir refléter la lumière du flash est bien plus compliqué. Mais heureusement, il y a une série d’accessoires extrêmement utiles pour faire des portraits et qui peuvent faire rebondir la lumière du flash de manière très efficace.

Un réflecteur pour faire rebondir la lumière

À chaque fois que j’organise une séance de portraits, j’emporte un réflecteur circulaire pliant car il prend moins de place. Sa principale mission, comme son nom l’indique, est de refléter la lumière ou d’atténuer la lumière directe sur le modèle. J’adore quand je peux profiter de la lumière dorée qui, au coucher du soleil, se situe derrière le modèle, en la reflétant sur le visage. C’est suffisant pour se passer du flash et cela donne une lumière super naturelle.

Avantages du réflecteur

Lorsque la lumière est faible et que je dois utiliser le flash, j’utilise généralement le réflecteur pour faire rebondir la lumière de mon flash. J’obtiens ainsi une augmentation de la taille relative de la lumière et toute la directionnalité qu’il me faut. Au départ, cela peut s’avérer un peu compliqué, le fait de parvenir à viser le reflet mais avec un peu d’entraînement, on y parvient sans problèmes.

De plus, comme le réflecteur peut changer de surface de réflexion, je peux introduire d’autres éléments. Comme la toile « dorée » que je peux utiliser pour donner une touche chaude à la lumière du flash. Ces réflecteurs sont assez abordables, d’une grande utilité dans de nombreuses occasions.

Inconvénient du réflecteur

Le principal inconvénient des réflecteurs, c’est la difficulté à les utiliser lorsqu’on prend une photo en même temps. D’où l’intérêt d’avoir un assistant pour le tenir lors de la prise. Et si cet assistant n’a pas l’habitude d’utiliser cet élément, ce sera compliqué pour vous de lui donner les instructions pour qu’il déplace le réflecteur jusqu’à obtenir la bonne position.

Ici, on doit faire ressortir le style décontracté de Paula. Je compte donner une touche urbaine autour du studio. Je peux me servir du mur du bâtiment . J’utilise le flash direct : erreur, ce n’est pas le meileur éclairage. Puis le flash avec rebond sur le mur : il teint la photo d’un ton tuile sombre qui va être très difficile à corriger. Et enfin, le flash avec rebond sur le plafond : succès. Ce n’est certes pas la meilleure photo de la séance mais elle illustre bien ce que je veux vous expliquer.

Parapluies réflecteurs

Il existe deux types de parapluies : celui où la lumière traverse la toile et estompe la lumière, en augmentant sa taille relative ou apparente. Et celui où le parapluie fait office de réflecteur avec une toile, argentée ou dorée, en règle générale, à l’intérieur, et noire à l’extérieur. Les parapluies sont disponibles en plusieurs tailles sur le marché et plus ils seront grands, plus ils estomperont la lumière.

Technique strobist

Vous aurez besoin de bons supports pour le parapluie et surtout, vous devrez retirer votre flash de l’appareil photo et le raccorder à l’aide d’un déclencheur à une griffe sur la baleine du parapluie. Ici, on aborde davantage la technique strobist que la lumière rebondie mais le principe est le même que pour faire rebondir la lumière contre le réflecteur.

On change de position et on augmente l’ouverture de diaphragme. La photo avec le flash direct n’est pas mal mais la photo avec le flash avec rebond sur le plafond est meilleure. Ici, j’ai incliné l’angle d’impact de la lumière pour qu’il ne soit pas totalement vertical et pour que la lumière rebondisse sur mon objectif. Ce sont là des détails mais si vous observez le résultat et la chevelure du modèle, notamment, on voit bien qu’elle est adoucie, dû au simple effet du flash avec rebond.

D’autres éléments réflechissants

Si on ne dispose pas de réflecteur ni d’autres accessoires, il faudra considérer d’autres types de techniques ou rechercher quelque chose qui puisse nous aider. Un drap étendu, une surface en liège ou en bois, voire un carton, etc. Voyez ce que vous avez sous la main pour vous aider à faire rebondir la lumière. Mais évaluez d’abord si c’est vraiment nécessaire.

Facteurs à prendre en compte, indépendamment des situations

Couleur de l’élément réflecteur

Voici une question très importante. La lumière qui rebondira prendra des nuances de la couleur de l’élément. Ainsi, si votre mur est de couleur bleue, la lumière du flash se teindra de cette couleur, ce qui générera une lumière froide et peut-être désagréable pour votre portrait. À l’inverse, si le mur est d’une couleur chaude, la lumière qui atteint le modèle, sera elle aussi chaude. Il faut bien prendre en compte ces caractéristiques, surtout pour configurer la balance des blancs de votre appareil photo. Mais attention : on ne peut pas toujours bien corriger ces nuances lors de l’édition et mieux vaut alors reconsidérer la surface de rebond.

Changer la direction du flash avec rebond ne suffit pas

Lorsque j’ai fait mes débuts comme photographe de mariage, je me souviens qu’une mariée vivait dans une maison dont les murs présentaient une couleur vive et marquante. La première photo que j’ai prise avec un flash avec rebond sur le mur, présentait un sujet qui avait l’air d’une martienne. Lorsque j’ai changé la direction de la lumière pour l’orienter vers le plafond, j’ai pris la photo, je n’ai pas eu plus de succès, si bien que j’ai même fini par penser que mon appareil ou mon flash étaient endommagés.

Mais ce n’est qu’après deux autres photos que je me suis aperçu que le plafond était lui aussi peint et non pas blanc. J’avais beau déclencher le flash dans différentes directions, la mariée revêtait toujours un aspect peu satisfaisant. Alors j’ai dû rechercher une autre option et j’ai tout de même dû corriger les nuances sur Photoshop, en vain : les résultats n’étaient pas bons.

Parfois, un seul flash avec rebond ne suffit pas pour certaines photos, il faut plusieurs flashs et un modificateur pour de bons résultats.

Déclencher en TTL

Les flashs modernes équipés de la technologie TTL peuvent déterminer la puissance (durée d’allumage) nécessaire de l’éclair du flash, même si l’on fait rebondir la lumière sur un mur. On sait que les systèmes TTL envoient un pré-éclair qui éclaire le modèle. De cette manière, l’appareil photo et les capteurs du flash font leurs calculs sur leurs processeurs et prennent la photo avec la bonne exposition. Mais le fait qu’elle soit correcte ne veut pas dire qu’elle soit parfaite.

Parfois, il vaut mieux éliminer les automatismes et prendre la photo en mode manuel, en contrôlant la puissance de l’éclair comme le zoom de la tête du flash. Si vous pouvez effectuer deux déclenchements en guise de tests, vous parviendrez sûrement à améliorer l’éclairage de votre photo. L’expérience vous dira à tout moment ce qui vous conviendra le mieux. Mais j’insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de problèmes, ou il ne devrait pas y en avoir, si vous travaillez avec des flashs dotés de la dernière technologie TTL.

Contrôle manuel du zoom du flash

Sur les flashs modernes, non seulement on peut choisir le mode manuel ou TTL mais on peut aussi configurer la distance du zoom du flash. En fonction de la focale employée sur votre appareil photo, celui-ci envoie un ordre au flash et modifie la position de la lampe ou de la lentille fresnel qui se trouve à l’intérieur, pour une plus grande couverture d’éclairage sur les grand angle et plus concentrée sur les téléobjectifs. Cette opération est automatique sur vos flashs mais vous pouvez aussi activer le zoom en mode manuel et régler comme vous voulez le zoom de votre équipement.

Adapter le zoom à l’espace et à l’intention

Par exemple, vous pouvez activer le zoom du flash en mode manuel et attribuer une position de 24 mm même si vous déclenchez à 135 mm puisque vous pouvez agrandir la tache de lumière qui rebonbit et étendre davantage l’éclairage, même si vous perdrez en intensité. À l’inverse, si vous faites un portrait avec un 35 mm pour capturer l’ambiance et que vous devez faire rebondir la lumière sur un haut plafond, vous pouvez configurer le zoom sur la position la plus éloignée pour concentrer le faisceau lumineux de manière à ce que ladite lumière ne se disperse pas autant au point de ne pas atteindre le modèle.

Mais parfois, dans un petit coin, avec un seul flash avec rebond, on peut faire des portraits intéressants, comme celui de Paula. De plus, avec un peu d’édition postérieure sur Lightroom, on améliorera les résultats mais cela fera l’objet d’un autre article prochainement.

Conclusion sur le flash avec rebond

Il est de plus en plus facile de retirer le flash cobra de son appareil photo voire de se servir de deux ou trois flashs externes pour obtenir un meilleur éclairage qu’avec un seul flash, même si c’est un flash avec rebond. En effet, vous pourrez toujours faire rebondir la lumière des flashs séparés. Mais bien souvent, vous ne pourrez compter que sur un seul flash et vous ne pourrez pas le détacher de la griffe de votre appareil, alors votre meilleur allié sera dans ce cas le rebond de la lumière.

Texte original (traduit de l’espagnol) et photos : Alberto Bouzón