Si vous aimez la photographie sportive, la photographie à grande vitesse et la photographie nocturne, ne ratez pas cet article sur la photo au flash stroboscopique. Avec une lumière stroboscopique ou un flash à haute fréquence, vous pouvez immortaliser en une seule prise toute une séquence d’éléments en mouvement. Ce qui vous donnera une image visuellement très puissante et qui en surprendra plus d’un. Et tout cela avec quelques accessoires courants et ressources que tout amateur de photographie peut avoir chez lui.
- 100% compatible avec les appareils Nikon et Canon
- Le meilleur rapport qualité-prix du marché, avalisé par les experts du secteur dans le monde entier
- Système de radiofréquence 2.4G, nombre-guide 58 (à ISO 100, 180 mm), HSS : synchronisation à haute vitesse 1/8000 s
- Il se charge en 2 secondes, le plus rapide : ne ratez pas votre photo
- Flash maître sans fil TTL, esclave et stroboscopique
- Conçu pour réaliser des déclenchements en rafale
- Peut être connecté à la batterie externe Gloxy GX-EX2500
- Synchronisation du second rideau
- EN CADEAU : 20 gels couleur, étui, support et diffuseur
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Qu’est-ce qu’une photo au flash stroboscopique ?
Une photo avec ce type d’éclairage est tout spécialement indiquée pour intégrer dans un seul cliché une séquence complète d’éléments en mouvement.
Cela revient à déclencher en rafale sur un coureur, par exemple, puis à assembler la série dans une seule et même image avec l’édition numérique. Mais au lieu de « tricher avec l’ordinateur », on exploite la magie de la lumière.
La photo précédente est composée de sept images différentes qui deviennent une seule prise avec les logiciels d’édition. Contrairement à ce type de cliché, la photographie stroboscopique n’emploie qu’une seule photo et la séquence est directement capturée dans cette seule prise.
Comment prend-on une photo stroboscopique ?
Imaginez que vous vous trouvez dans une pièce ou un lieu dans le noir total, tous les objets qui n’émettent ni ne reflètent de lumière resteront complètement sombres, quelle que soit la durée d’exposition de la capture. Et si un objet bouge, il n’apparaîtra pas sur l’image s’il ne produit ou ne reflète pas de lumière.
Mais que se passe-t-il si à un moment donné, on allume une lampe et on éclaire un objet ? À ce moment-là, le sujet commence à être « enregistré » ou bien imprimé sur la capture. Si l’objet se déplace et que la lumière reste plus ou moins longtemps allumée, la silhouette apparaîtra floue, elle prendra une apparence fanstamagorique. Mais si la lumière est un éclair de flash à haute fréquence qui reste allumé à des vitesses aux alentours de 1/10.000, le mouvement restera totalement figé.
Des positions bien nettes du sujet
De plus, si entre deux éclairs de flash dans l’obscurité la plus complète, l’objet change de position. L’élément en mouvement ne sera pas capturé et le sera dès qu’on déclenchera à nouveau dans la position suivante. Ce qui donne, avec un temps d’exposition relativement long, une séquence complète du mouvement du sujet capturé sans que ce dernier n’apparaisse flou mais bien immortalisé avec toutes ses positions intermédiaires successives.
Cas pratique : différences entre une photo stroboscopique et le lightpainting
Premier exemple avec le flash stroboscopique : une lampe et une balle
Observez la différence entre les objets qui apparaissent sur l’image suivante. Je me trouve à gauche, je porte un bonnet bleu et je suis en train de lancer une balle jaune phosphorescent à mon amie Marga. À l’opposé de l’image, Marga me lance à son tour une petite lampe LED allumée.
Mon appareil photo est monté sur le trépied, il ne prend qu’une seule photo à l’exposition d’une seconde à f/4 ISO 100. Installé sur l’appareil, le flash est configuré pour émettre non pas un seul éclair mais une rafale de lumières à haute fréquence. Plus précisément, la photo est configurée pour que le flash émette 9 éclairs lors de la seconde complète que dure l’exposition.
Sillage parabolique
Si vous observez l’image, la lampe qui émet sa propre lumière laisse donc un sillage sur la photo. Cette traînée parabolique est continue et resterait capturée, indépendamment du fonctionnement du flash. En effet, elle possède sa propre lumière qui frappe le capteur. Mais si l’on observe la balle que je lance, cette dernière laisse aussi un sillage parabolique mais intermittent, pas continu. Cela s’explique par le fait que lorsque le flash lance l’éclair, il immortalise la balle dans la position où celle-ci se trouve. On verra ainsi la balle dans autant de positions que d’éclairs de flashs produits. En fait, si le flash n’avait pas fonctionné, la balle n’aurait pas été capturée, à aucun moment.
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- Un puissant nombre-guide de 42 : une lumière de qualité
- Travaillez sans câbles avec son système sans fil
- Fonctionne en mode maître et esclave : montez des schémas lumineux
- Une lumière plus délicate avec sa tête arrondie
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- Tête rotative pour diriger le faisceau
- Température de couleur de 5600 K +/- 200 K : stable !
- Fonctionne à l'aide d'une batterie rechargeable : des heures d'utilisation
- Parfait pour les professionnels comme les amateurs
Deuxième exemple avec le flash stroboscopique : juste la balle
Sur l’image ci-dessous, on n’a pas lancé la lampe, juste la balle. L’exposition est la même que sur le test précédent, 1 seconde de capture. Mais le flash est désormais configuré pour effectuer 16 déclenchements. La séparation entre les points lumineux laissés par la balle est donc moins importante.
Pour des photos parfaites, on devrait photographier les modèles sur un cyclorama (un fond continu qui s’étend aussi jusqu’au sol), de couleur noire, pour éviter les reflets de lumière indésirables. Ce sont généralement les grands studios qui disposent de ce type d’espaces. Mais au lieu de cela, et notamment si l’on veut prendre des photos du corps entier de personnes en mouvement, on devra rechercher des espaces ouverts et faiblement éclairés, sans trop d’objets susceptibles de refléter la lumière du flash ni qui ne produisent leur propre lumière.
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Les photos qui suivent ont été prises à la plage et dans un gymnase et dans les deux endroits, je n’ai pas complètement pu éliminer les lumières parasites. Mais cela n’enlève en rien au côté spectaculaire des images.
Accessoires indispensables pour la photographie stroboscopique
Les élements suivants sont nécessaires à la réalisation de photos avec une lumière stroboscopique :
Flash en mode stroboscopique
Avec l’option de déclenchement en haute fréquence ou stroboscopique. Pour toutes les prises, j’ai utilisé un flash Gloxy GX-F1000, dont les merveilleuses caractéristiques conviennent à ce type de cliché mais aussi à n’importe quelle circonstance. Par ailleurs, il communique parfaitement avec mon appareil photo et je peux l’utiliser en mode esclave ou maître avec d’autres flashs esclaves sur mon appareil sans émetteurs-récepteurs.
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- Peut être connecté à la batterie externe Gloxy GX-EX2500
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Trépied
Le trépied est essentiel pour fixer l’appareil de manière à ce qu’il reste bien stable.
- Il peut s'étendre jusqu'à une hauteur de 1626 mm
- Une incroyable capacité de charge de 10kg
- Pieds à 4 segments et clapets
- Rotule avec plateau rapide
- Niveau à bulle intégré dans la rotule
- Nouveauté : crochet sur la colonne centrale
- Pieds avec pointes métalliques et embouts en caoutchouc
- Pas de vis universels d'1/4" et adaptateur 3/8"
Appareil photo
Il est important que l’appareil puisse être réglé manuellement.
Autres éléments conseillés
Déclencheur à distance ou câble synchro pour flash
Il permettra de déplacer le flash pour que la lumière s’émette dans la direction souhaitée et pour pouvoir rapprocher ou écarter le modèle à photographier
Câble déclencheur ou télécommande pour l’appareil photo
Avec cet accessoire, vous éviterez de toucher l’appareil lors du déclenchement et ainsi éviter aussi les vibrations.
- Nouveau modèle sans fil à technologie infrarouge
- Télécommande intervallomètre avec fonction multi-exposition
- Fonctionne jusqu'à une distance de 5 m environ, sans câble
- Idéale pour la photo nocturne, les expositions prolongées, etc.
- Avertissements sonores, écran LED rétroéclairé et design ergonomique
- Disponible pour Canon, Pentax, Nikon, Panasonic, Sony, Sigma, Olympus, Fujifilm, Samsung et dispositifs iOS
Une alternative qui pourrait aussi vous intéresser pour sa simplicité d’utilisation et son côté pratique est le déclencheur Miops. Il sert aussi bien de déclencheur de votre appareil que de votre flash cobra et vous pourrez activer les deux de votre smartphone, grâce à l’appli Miops. Il comporte trois capteurs : lumière, son et laser. Il est si pratique que vous pourrez réussir facilement des photos professionnelles et sans vibrations.
- Déclencheur intelligent Miops Smart Trigger
- Connectez-le à votre mobile via Bluetooth
- Jusqu'à 7 modes diferentes
- Il peut fonctionner en journée avec un laser, une plus grande variété de contrôle
- Idéal pour tous types de photos à grande vitesse
- Synchronisez-le à votre appareil ou flash et amusez-vous
Facteurs qui influencent la photographie stroboscopique
Un flash stroboscopique peut être configuré pour pouvoir envoyer une série de déclenchements à grande vitesse, au lieu d’un éclair à la puissance configurée. Bien entendu, la puissance des éclairs multiples ne sera jamais comparable à celle d’un déclenchement individuel à puissance maximale, aussi plus on augmentera le nombre d’éclairs ou la fréquence de déclenchement, plus la puissance diminuera.
Caractéristiques de configuration du flash stroboscopique
En mode stroboscopique, un flash possède trois paramètres de configuration :
Nombre de déclenchements
C’est un nombre entier qui fait référence au nombre de fois que le flash émet un éclair lumineux. Si vous voulez qu’il lance 5 éclairs, par exemple (indépendamment de la vitesse et de la puissance), vous devez choisir le numéro 5.
Puissance
Sous forme de fraction (1/4, 1/8, 1/16, 1/32, 1/64, 1/128), elle indique la puissance de l’éclair, sachant qu’1/4 est la puissance maximale et 1/128 la puissance minimale. On ne peut pas configurer de puissance plus élevées pour les durées de recharge du flash et pour éviter les surchauffes.
Fréquence
La fréquence fait référence à la vitesse des éclairs et se mesure en Hertz (Hz). Lorsqu’on dit qu’un système a une fréquence d’1 Hz, cela signifie qu’il fonctionne une fois par seconde. Mon flash peut être configuré entre 1 et 100 Hz. Autrement dit, il pourrait lancer à une vitesse de 100 déclenchements par seconde. Ce qui ne veut pas dire qu’il lance à 100 déclenchements mais à la vitesse qu’il va lancer.
Pour trouver une équivalence facile à comprendre, c’est comme si vous parcouriez en voiture 5 km à une vitesse de 60 km/h ou bien les parcourir à 120 km/h. Les kilomètres (les nombres de déclenchements) sont les mêmes dans un cas comme dans l’autre mais pas la vitesse à laquelle on circule. Ici, la puissance de déclenchement pourrait correspondre à la charge que supporte le véhicule. Une grosse charge équivaudrait à 1/4 ou 1/8, tandis que voyager sans charge serait 1/64 ou 1/128. Bien évidemment, moins la charge sera lourde, plus vite on pourra aller ou plus on pourra faire de kilomètres et invcersement.
Configuration du flash stroboscopique
Pour configurer en mode stroboscopique, le flash Gloxy GX-F1000 utilisé pour toutes les photos de ce reportage, on doit prendre en compte les éléments suivants.
- Indique la puissance de l’éclair du flash.
- Indique le nombre de répétitions ou d’éclairs.
- Bouton de mode pour configurer le flash en mode TTL, manuel, stroboscopique ou esclave.
- Molette de configuration des différentes valeurs.
- Bouton de sélection des paramètres à configurer.
- Bouton marche-arrêt (longue pression) et éclairage LCD (pression brève).
- Bouton pour configurer le zoom du flash (automatique ou sélectionner le zoom correspondant).
- Indique le zoom établi sur l’appareil photo
- Indique la vitesse de déclenchement des éclairs en Hz
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Rapport des paramètres de la configuration
On doit tenir compte du fait que les configurations respectives des différents paramètres sont étroitement liées entre eux, de manière à ce que certaines d’entre elles seront impossibles à sélectionner car c’est la programmation même du flash qui vous l’en empêche. On ne peut pas dépasser la puissance maximale de déclenchement, par exemple. Ainsi, si je tente de configurer 6 déclenchements à 1/4 de puissance, la somme des 6 serait 1/4+1/4+1/4+1/4+1/4+1/4= 1,5 autrement dit, cela dépasse les limites de l’équipement.
10 déclenchements à 5 Hz, durée d’exposition 2 secondes
Si vous voulez lancer des déclenchements très rapides, vous ne pouvez pas non plus configurer des déclenchements à des puissances élevées car l’équipement ne donne pas le temps au flash de « récupérer » et il pourra même le « griller ». Pour éviter cela, le flash lui-même vous empêche de sélectionner ces options de déclenchement dans son programme.
40 déclenchements à 20 Hz, durée d’exposition 3,2 secondes
Si vous observez attentivement les deux photos de test ci-dessus, le visage de mon amie Marga est parfaitement éclairé sur la première. Mais il s’avère un peu sous-exposé sur la seconde car le flash n’a pas pu être configuré à une puissance plus élevée (entre 1/32 et 1/128). Entre « les différentes Marga » sur l’une comme sur l’autre photo, il y a plus d’espace sur la première photo. La vitesse de déclenchement est en effet beaucoup plus faible que sur la seconde (entre 5 et 20 Hz). Également sur cette seconde photo, j’ai dû indiquer au flash de lancer un plus grand nombre d’éclairs lorsque j’ai voulu capturer une plus grande séquence et augmenter la durée d’exposition à 3,2 secondes.
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- Une lumière assez intense avec son nombre-guide de 42
- Permet de régler la puissance pour obtenir plus ou moins d'intensité
- Se recycle rapidement pour travailler plus vite
- Fonctionne à l'aide d'une batterie longue durée
- Tout indiqué pour les professionnels comme les amateurs
- Pourvu d'une tête rotative pour plus de mobilité
Calcul de la durée d’exposition sur l’appareil photo
Une autre question intéressante, c’est celle des temps d’exposition de la photo qui ne devront jamais être inférieurs à ce qui est établi dans la configuration du flash. Par exemple, si je veux prendre une photo à la durée d’exposition d’1 seconde et que je configure le flash stroboscopique pour qu’il me donne 4 déclenchements à 3 Hz, le dernier déclenchement restera « en dehors de l’exposition ». En pressant le bouton de déclenchement, l’exposition d’1 seconde commencera en même temps que le lancement d’éclairs à 3 Hz. Autrement dit, il lancera trois éclairs par seconde. Passé ce temps, il terminera la capture mais il lui restera un dernier déclenchement à lancer, qui sera en dehors de l’exposition.
Régle de calcul de la durée d’exposition
Il existe une règle générale qui indique que:
La durée d’exposition devra être >= (Nb de déclenchements / Vitesse en Hz)
Sur la photo ci-dessous, par exemple, le ceinture noire de karaté Manuel Gómez a mis environ deux secondes à exécuter son mouvement complet (c’est bien parce qu’on le lui a demandé, autrement il aurait été bien plus rapide). J’ai donc pu appliquer la formule ci-dessus et établir le nombre approximatif de déclenchements, je voulais le nombre maximal, tout comme pour la vitesse en Hz. La puissance a été déterminée de manière semi-automatique par le flash car il empêchait de choisir des puissances élevées, seuls les plus faibles étaient disponibles.
L’appareil photo est configuré avec une durée d’exposition de 2 secondes (à f/4 ISO 100), tandis que le flash est configuré sur 14 déclenchements de 7Hz, après avoir appliqué la formule mathématique vue précédemment.
Décomposer le mouvement
Pour la photo suivante du saut, on a décidé de séparer davantage « les karatékas » et d’éviter la superposition d’images pour que des silhouettes plus distinctes les unes des autres sur la séquence, pour mettre en avant la mécanique du saut.
Comme pour le cas précédent, l’appareil a été configuré avec un temps d’exposition de 2 secondes (à f/4 ISO 100) mais dans ce cas précis, comme on voulait davantage séparer les silhouettes, on l’a dit, on a dû abaisser la vitesse en Hz et le nombre de déclenchements de moitié pour respecter la formule mathématique. La configuration a donc été de 7 déclenchements à 3 Hz.
Autres facteurs à prendre en compte
Fond
Pour des sujets parfaitement définis sur ces clichés, on doit travailler avec un fond noir et dans l’obscurité la plus totale, si possible, pour que la seule source de lumière provienne du flash stroboscopique.
On n’apprécie pas la trajectoire de la balle, sur cette photo du baby-foot, par exemple, car la piste de jeu reflète tant de lumière qu’elle finit par absorber le mouvement de la balle.
Sur la séance avec notre ceinture noire de karaté, on n’a pas pu décrocher le tableau du mur de briques du fond. Les tranches métalliques du tableau se distinguent encore plus sur les photos, tout comme les étagères et le reste du mobilier.
Angle d’incidence du flash
La photo ci-dessus a été prise avec le flash frontal situé sur l’appareil. Avec cette configuration, le tableau et les briques du mur se détachaient trop du reste. Alors on a décidé de modifier l’angle d’incidence sur 45 degrés pour que la « queue » arrière des éclairs soient hors du cadre et qu’elles n’éclairent pas le fond. Ce qui nous a permis de ne pas faire autant ressortir ces éléments nuisibles sur les photos, comme on le souhaitait.
Pour séparer le flash de l’appareil photo, on a utilisé un déclencheur à distance sans fil, avec lequel on a pu le placer dans la position désirée.
Distance des sujets par rapport au flash
Hormis la configuration de la puissance du flash, on doit prendre en compte la distance qui existe entre les sujets de la photo et la source d’éclairage. La fameuse règle d’éclairage par lequel l’intensité de la lumière varie de façon inversement proportionnelle au carré de la distance entre la source lumineuse et le sujet. Ce qui nous permettra de modifier l’éclairage sur les photos rien qu’en modifiant la distance de la lumière par rapport au sujet.
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Zoom du flash
Un autre moyen de contrôler le faisceau lumineux émis par le flash est de régler le zoom de ce dernier. Si l’on veut un faisceau plus étroit, qui éclaire de manière plus concentrée, comme le projecteur d’un théâtre ou d’un cirque, il faut régler le zoom du flash sur le maximum, même si l’on a un objectif grand angle. Si, à l’inverse, on veut que le faisceau lumineux englobe tout le déplacement du sujet, on doit régler le zoom du flash sur sa position la plus grand angle. On pourra ainsi éclairer tout le cadre de la photo et la rendre plus ponctuelle.
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Snoot
Sur cette dernière prise où nous apparaissons, mon amie et moi, on a utilisé un snoot (une sorte de visière ou concentrateur cônique de lumière pour changer l’éclair du flash en lumière ponctuelle), fait maison, pour éviter les fuites de lumière vers le sol. Grâce à cet accessoire, on a obtenu un fond presque entièrement noir, à l’exception des petits reflets au bord de la plage.
Pour cette photo, comme on le voit, on a configuré le numéro 12 à 12 Hz avec un zoom de flash réglé au maximum. Autrement dit à 180 mm et sur 1 seconde d’exposition (f/4 ISO 100). En même temps, on a fabriqué un snoot à la main avec un séparateur de sac à dos, suffisamment efficace pour empêcher un éclairage du sable qui se trouvait sous nos pieds.
Conclusion
Les facteurs qui affectent l’image finale obtenue sont nombreux et l’expérimentation reste le meilleur moyen de produire les meilleurs résultats. Je vous invite à tous à prendre des photos au flash stroboscopique et vous verrez que vous vous mettrez à réaliser des clichés spectaculaires en un clin d’oeil, même davantage que ceux présentés ici. Et vous les avez, on vous encourage à les partager sur nos réseaux sociaux mais aussi à poser toutes vos questions ci-dessous, sans les commentaires.
Remerciements spéciaux
Merci à tous les camarades qui apparaissent dans les différents reportages qui illustrent cet article :
– À David Cabrera, licencié en Communication Audiovisuelle, professeur Image et Son au CFGMyS, qui m’a aidé à concevoir les différents reportages.
– À Marga Serrano, licenciée en Arts Plastiques, professeure d’EPS, pour avoir été mon modèle et aidé sur le reportage à la plage.
– À Manuel Gómez, ceinture noire de karaté pour avoir été mon modèle désintéressé sur le second reportage. Pour sa patience et sa capacité de travail, car il a dû répéter les mêmes techniques encore et encore.
– Et enfin à Sara et Yerai, qui ont collaboré sur la réalisation des photos de karaté. Merci à vous !
Photos et texte original (traduit de l’espagnol) : © Alberto Bouzón
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