Robert Hoovis : photographe de paysage et ambassadeur MIOPS

Robert Hoovis est un photographe de paysage et de nature talentueux, originaire de Floride (Etats-Unis). La photographie n’est pas juste une passion pour Robert. Il peut capturer d’incroyables photos de sites naturels de toute beauté, dans l’Utah comme en Floride. Il les photographie en conciliant ingénieusement son point de vue créatif et ses grandes qualités techniques. Cette combinaison donne pour résultat des photos incroyables. Faisons plus ample connaissance avec lui pour en savoir plus sur son parcours professionnel, ses futurs projets et bien plus encore.

Comment es-tu devenu un photographe de paysage célèbre ?

Eh bien je suis photographe professionnel depuis 2010. Je couvrais les mariages habituels et je faisais des photos de marketing. Puis je commençais à me pencher sur les paysages lorsque j’ai dû soudainement arrêter de m’adonner à l’une de mes grandes passions (qui le reste dans une certaine mesure) : le skateboard. Je me suis cassé la jambe en 2016, si bien que j’ai dû vite trouver une échappatoire pour dépenser la grande quantité d’énergie que j’avais. Je réalisais déjà de longues expositions de rues, de voitures, la nuit et j’avais beaucoup d’intérêt pour le ciel nocturne aussi.

Mais je pensais qu’il y avait trop de pollution lumineuse à l’endroit où j’étais. Puis un ami m’a parlé d’un coin sombre. Je m’y suis rendu. J’ai passé une nuit sur la plage sans avoir la moindre idée de ce que j’y faisais… Et j’ai adoré. J’ai photographié toutes sortes de paysages en Floride (et à d’autres endroits lorsque j’ai pu voyager) depuis lors. C’est devenu plus qu’une passion. C’est une obsession et cela fait partie de moi.

Que représente la photographie pour toi et pour quelle raison es-tu devenu photographe de paysage ?

Les images finales sont fantastiques. J’adore les photographier et les créer ! Mais ce que cela signifie vraiment pour moi, c’est le temps passé à être plus proche de l’univers, vivre une expérience différente et oser aller là où personne n’est allé auparavant ! Sérieusement, les aventures et parfois, une solitude bien nécessaire, sont tout pour moi !

Ce qui est important pour moi, c’est d’ètre entouré de merveilles du monde. Je suis devenu photographe après avoir grandi dans une maison avec une chambre sombre au sol-sol. J’ai fait mes débuts dans la production vidéo. Je faisais de la réalisation vidéo, à l’occasion, mais seulement une fois qu’ont été lancées les Canon reflex qui faisaient d’incroyables vidéos… C’est alors que j’ai commencé à réaliser plus de photos que de vidéos. Et cela n’a fait que s’accentuer à partir de ce moment-là.

Peux-tu nous raconter ce qu’est une journée de photographie pour un photographe de paysage ?

Eh bien beaucoup de mes journées photo sont en fait des nuits. Bien souvent, je me prépare, je prends les objectifs que je compte utiliser et je voyage léger. Je commence par essayer de shooter le coucher du soleil, puis j’attends la voie lactée. Ici en Floride, on est dans la capitale des éclairs d’Amérique, si bien que ces quatre dernières années, j’ai beaucoup apprécié de photographier des éclairs orageux.

Un jour passé à photographier des éclairs implique qu’un orage approche et je file alors droit dessus pour le capturer ! Je passe beaucoup de temps, avant de sortir photographier, à nettoyer mes objectifs et à recharger mes batteries, ainsi qu’à m’assurer d’avoir tout ce dont je pourrais avoir besoin.

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi, dans le fait d’être photographe de paysage ?

C’est une question intéressante. On peut rencontrer quelques difficultés. Tout le monde est photographe de paysage, si bien que je réfléchis souvent à la manière de me différencier des autres. Lorsqu’on est en relation avec des clients, nombreux sont ceux qui pensent que c’est facile de prendre une photo et d’utiliser Photoshop pour leur donner tout ce qu’ils veulent, tout et n’importe quoi. Et je n’aime pas forcément le côté compétitif et accéléré du monde de la photo, aujourd’hui.

Sortir photographier avec quelqu’un peut devenir une course pour prendre la photo et la publier le premier. Je suppose qu’une grande partie de ce que je fais, je le fais en me basant sur les conditions, aussi il n’y a rien que je puisse faire pour contrôler ce que cela va donner. Il se peut que ce ne soit pas facile même si en principe, je réfléchis à une solution pour sortir de l’impasse, qui n’est pas ce que j’avais en tête mais qui peut même encore mieux fonctionner.

Quel type d’outils utilises-tu pour éditer des vidéos time-lapse ?

Pour les vidéos time-lapse, j’utilise normalement LR Timelapse et Lightroom. Une fois que j’ai traité les images, je les monte (les photos terminées) avec LR Timelaspe ou Quicktime si elles ont toutes la même exposition. Puis j’édite la vidéo sur Final Cut ou Premiere.

Quelle configuration de l’appareil photo te faut-il pour produire tes photos à longue exposition dans la nature ?

Eh bien ce sont des paramètres qui varient en permanence en fonction de la lumière, de l’objectif ou de ce que je photographie. Sur les photos du ciel nocturne, j’aime laisser les paramètres les plus bas possible, pour maintenir un niveau de bruit réduit. Pour la voie lactée, avec un paysage, en principe, j’utilise un objectif 15 mm à f/2, ISO 2500-6400 et 15 secondes.

Ou bien j’utilise un 20 mm, ISO 2500-4000 à 10 secondes. L’éclairage dépend en fait de la proximité de mon sujet, de la luminosité des éléments, de la lumière environnante, etc. Mais maintenant que j’ai mon trigger MIOPS, configurer les paramètres s’avère bien plus facile.

Quels produits MIOPS possèdes-tu et quels défis t’ont-ils permis de surmonter ?

Je possède deux Capsule 360, un Smart Trigger, un déclencheur à distance Miops Mobile et un support L. Ils m’aident à surmonter de nombreux défis pour ce qui est de la photo et de la vidéo. Le trigger est, bien entendu, incroyable, le support L est étonnant… Ce serait difficile d’énumérer tout ce qui m’a aidé. J’utilise le Capsule 360 à l’occasion, pour des time-lapses du ciel nocturne. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas avoir d’arrière-plan flou en mouvement. Mais je n’ai pas encore fini d’explorer toutes les possibilités qu’ils offrent !

Au jour d’aujourd’hui, quel est le moment dont tu t’es senti le plus fier en tant que photographe de paysage ?

J’ai eu pas mal de succès sur Instagram. J’ai réalisé des expositions, j’ai vendu certaines de mes photos et de manière générale, je me suis forgé une réputation en tant que bon photographe. Mais le moment dont je me sens le plus fier est d’avoir trouvé un endroit qui n’avait jamais été photographié la nuit auparavant. Le planifier pendant des semaines, arriver là, avoir les conditions parfaites et réussir une photo unique a constitué ma plus grande réussite dans la vie. Attendez un peu… Barrez tout ça, le moment dont je suis le plus fier est d’avoir emmené ma fille voir la voie lactée pour la première fois et l’avoir fait aimer la photographie immédiatement après !

Qu’est ce qui fait qu’une bonne photo se distingue de la moyenne ?

Ouah…  C’est là une question vraiment difficile à répondre avec des mots, que ce soit oralement ou par écrit. Ce que je veux dire, c’est qu’on peut photographier un endroit vraiment incroyable avec une composition géniale, un objectif performant et un excellent appareil photo, réaliser un très joli traitement mais le résultat peut tout de même ne pas émouvoir. Les grandes photos me touchent dans une certaine mesure.

Quelque chose que je vois et qui me fait penser : « il faut vraiment du savoir faire » et c’est quelque chose qui n’existe pas sur un appareil photo. Les choses que je n’ai jamais faites, les choses créatives, ce qui est réel mais qui n’en a pas l’air… Une photo qu’on voit et qu’on ne peut s’empêcher de fixer, pour quelque raison que ce soit. C’est ce qui fait une bonne photo, à mes yeux.

Photos de Robert Hoovis. Article original (traduit de l’anglais) à retrouver sur le blog de MIOPS