Si vous abandonnez peu à peu le mode automatique parce que vous cherchez à avoir davantage de contrôle sur vos photos ou bien simplement parce que vous souhaitez profiter de toutes les ressources que vous offre votre appareil, alors ce post est fait pour vous. On vous y expliquera les différents modes de déclenchement et d’exposition qu’offrent la plupart des appareils photo : modes automatiques, semi-automatiques ou manuels.
À travers des exemples, on vous expliquera dans quelles circonstances il vaut mieux utiliser chacun d’entre eux. Puis on vous montrera comment exprimer votre créativité en les utilisant, ainsi que leurs avantages et inconvénients respectifs. Bien comprendre ce que signifie chaque mode qui apparaît sur le cadran de votre appareil photo peut vous permettre de gagner beaucoup de temps et de vous simplifier énormément la vie, alors si vous avez des questions sur le sujet, lisez la suite.
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Réglages de l’exposition et des modes de déclenchement de l’appareil photo
Dans un post précédent, on vous expliquait comment s’exposait correctement une photo, en modifiant les trois variables qui permettent le passage de la lumière dans le capteur : vitesse d’obturation, ouverture du diaphragme et vitesse ISO. On vous proposait notamment une comparaison, selon laquelle le fait de bien exposer un cliché revenait à remplir un verre d’eau jusqu’au bord avec un robinet ouvert.
L’eau représentait la quantité de lumière, tandis que la vitesse d’obturation était le temps que l’on avait le robinet ouvert. Et l’ouverture était représentée par le débit de l’eau qui sortait du robinet (robinet plus ou moins ouvert). La valeur ISO équivalait quant à elle à la quantité plus ou moins importante de cailloux présente dans le verre d’eau. Dans la seconde partie du post, on expliquait quels effets créatifs on pouvait produire en jouant sur l’une de ces variables.
Photo : sutulo – Pixabay
Divers modes
Avoir ces concepts bien clairs à l’esprit et bien maîtriser ces trois variables de base pour être photographe, c’est essentiel, avant même de comprendre le comportement de la lumière. C’est même avec ces sujets-là que commencent la plupart des cours de photographie.
Pour modifier ces variables, la plupart des appareils photo proposent certains automatismes qui ont pour objet de simplifier la vie du photographe. Et surtout, de l’aider à fluidifier la prise de photos. Tous les appareils ont généralement une molette de réglage avec une série de lettres et de pictogrammes inscrits (M, A, S, Tv, B…), où l’on peut sélectionner le mode le plus adéquat pour prendre la photo. Ce sont les modes de déclenchement. On va vous présenter par la suite les modes manuel, semi-automatique et automatique pour prendre des photos, dont disposent la plupart des équipements, ainsi que le moment où il vaut mieux les utiliser et dans quel but.
Mode Automatique (A)
Parmi tous les modes de déclenchement, on décrira d’abord le mode automatique car c’est généralement le premier mode qu’on va utiliser lorsqu’on se plongera dans l’univers de la photographie. Dans ce mode, l’appareil photo décide de tous les paramètres : vitesse, ouverture, ISO, balance des blancs, utilisation du flash, mode de mesure et même le « point » de la mise au point. Le photographe n’a alors plus qu’à viser, cadrer, déclencher… Et à espérer que l’appareil photo soit suffisamment clairvoyant pour savoir ce que l’on recherche, ce qui n’est pas toujours le cas. Les smartphones, par exemple, ne disposent pas de plusieurs modes de déclenchement. Ils utilisent le mode automatique, à moins qu’ils ne disposent de logiciels aux contrôles plus avancés.
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À utiliser avec modération
Dans ce mode, les appareils font généralement en sorte qu’il ne soit pas nécessaire d’utiliser de trépied. Et ils réglent la vitesse et la valeur ISO dans cette optique mais il est impossible de savoir exactement a priori à quels réglages il procédera. Il se peut qu’il déclenche le flash, que la vitesse soit réduite à tel point que le sujet apparaisse flou ou bien il augmentera tellement l’ISO que le bruit généré sera inacceptable. Ou encore il fera la mise au point sur un élément qui ne nous intéresse pas.
Parmi tous les modes de déclenchement, le mode automatique vous aidera à immortaliser le souvenir d’une journée avec une belle lumière. Photo : Nardi Bayarri
Dans le mode automatique, l’agilité à prendre la photo est maximale mais le contrôle créatif est inexistant. Par conséquent, dans les modes de déclenchement, c’est celui qu’il convient d’utiliser avec parcimonie si l’on souhaite progresser dans la photographie. Mais il peut s’avérer utile lorsque les conditions de lumière sont bonnes et que l’on veut prendre une photo sans grandes prétentions créatives, rien de plus. Et même dans ces cas-là, je vous conseillerais, personnellement, d’autres modes comme le mode automatique programmé (P).
Modes de déclenchement : mode Manuel (M)
Après avoir vu le mode totalement automatique, on va aborder un mode qui est à l’opposé. Le mode manuel est le mode d’exposition fondamental et certainement le premier à utiliser et à maîtriser une fois que l’on veut sortir du mode automatique. Dans les modes de déclenchement, c’est le seul où l’appareil photo ne règle aucune des valeurs du triangle d’exposition (vitesse, ouverture et ISO). Ni d’autres paramètres comme le choix de la balance des blancs, le mode d’exposition ou encore les systèmes de mise au point.
Réglage des trois variables du triangle d’exposition
Dans ce post, on va juste évoquer les réglages du triangle déjà cité pour laisser à d’autres posts les explications sur la manière de choisir la balance des blancs adéquate, ainsi que le mode de mesure de l’exposition et les systèmes de mise au point optimaux.
Si l’on établit les trois dernières variables, on n’aura plus qu’à régler les valeurs de vitesse, d’ouverture et d’ISO sur chaque photo pour obtenir l’exposition correcte ou bien pour avoir le verre rempli d’eau, si l’on reprend l’analogie qu’on a déjà vue.
Sur les photos de studio, le mode manuel est le mode habituellement utilisé. Photo : Nardi Bayarri – Idranx Photography
Plus de possibilités créatives
Pour ce mode, la plupart des appareils disposent d’une molette qui modifie la vitesse et une autre qui change l’ouverture. Autrement dit les deux variables qui donnent le plus de possibilités créatives. On peut également utiliser l’ISO, bien que ce ne soit généralement pas aussi simple et que l’on doive donc presser un bouton supplémentaire avant de tourner la molette. Une autre option consiste à bloquer la valeur ISO en « automatique ».
Cela signifie que pour une paire de valeurs de vitesse et d’ouverture données, l’ISO variera pour obtenir une exposition de 0EV (qui correspond à ce que l’appareil considère comme étant correct). Je ne conseille pas cette option parce que j’aime bien avoir l’ISO le plus faible possible. Et aussi parce qu’il ne permet pas de réaliser de surexpositions ni de sous-expositions aussi facilement.
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Quand commencer à utiliser le mode manuel ?
Bien évidemment, le mode manuel est le plus compliqué des modes de déclenchement car il laisse le soin au photographe de déterminer chacune des variables qui jouent un rôle dans l’aspect final du cliché. Malgré tout, c’est le mode que je conseille d’utiliser le plus lorsqu’on débute en photographie car il oblige à être attentif à chacun de ces paramètres-là. De cette manière, il vous force à avoir clairement à l’esprit ce qu’implique le fait de choisir un ISO, une ouverture ou une vitesse bien déterminés et il vous aide à intégrer, à apprendre et à prévoir comment réagit chacun de ces éléments.
Question de pratique
Peut-être qu’au début, cela vous demandera un peu plus de temps de prendre une photo mais ce sera parce que vous vous forcerez à penser à l’influence de chaque variable du triangle d’exposition sur le résultat final. Petit à petit, ces connaissances vont être intégrées et automatisées, si bien qu’avec un peu de pratique et d’attention, vous parviendrez à l’utiliser de manière beaucoup plus soupl. Et vous saurez clairement, sans trop y penser, quels réglages il vous faudra pour produire un effet bien précis. Vous saurez que pour un meilleur portrait, il vaut mieux éviter de ne pas aller en dessous d’1/100 ou d’1/80. Et si l’on photographie un sujet de près, mieux vaudra ne pas dépasser f/4 si l’on veut obtenir un arrière-plan flou avec un téléobjectif court.
Pour les portraits, de grandes ouvertures et des vitesses au-dessus d’1/100 conviennent pour obtenir un bon flou d’arrière-plan et éviter le mouvement du modèle. Photo : Nardi Bayarri
Un contrôle créatif total
Lors du déclenchement en mode manuel, on dispose d’un contrôle créatif absolu sur la prise. Alors si l’on veut obtenir des images aux effets artistiques bien précis, comme on le précisait dans l’introduction de ce post, il est vivement conseillé de déclencher dans ce mode. Que ce soit pour donner la sensation de mouvement ou bien parce que l’on recherche un portrait à faible profondeur de champ, qui fasse ressortir le modèle.
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Les situations pour lesquelles l’utilisation du mode manuel est déconseillée
Dans des situations comme les séances en studio ou bien avec des éclairages compliqués, ce mode fait la loi. Ou presque. Bien entendu, le principal handicap de ce mode, c’est qu’il exige un peu plus de temps pour prendre la photo puisqu’il faut régler davantage de paramètres. Il sera donc moins approprié dans des situations où la lumière change ou bien avec une faible marge de manoeuvre pour modifier les réglages, comme pour la photographie de rue, par exemple.
Photo : Nardi Bayarri
Dans l’exemple ci-dessus, on voulait obtenir une image différente et faire ressortir les gouttes à l’aide d’un délicat fond flou, tout en laissant deviner qu’elles provenaient des voitures en circulation. Pour ce faire, on a configuré l’ouverture sur 4, qui fournissait le flou recherché. Par ailleurs, pour figer le mouvement des gouttes, on a déclenché à 1/600 secondes. Suffisant pour figer les gouttes d’eau et profiter d’une exposition adéquate. Par conséquent, dans ce cas, comme on voulait un contrôle précis de la vitesse d’obturation comme de l’ouverture, le mieux était encore de déclencher en mode manuel.
Mode priorité à l’ouverture (A ou Av)
Le mode priorité à l’ouverture fait partie des modes de déclenchement semi-automatiques. Dans ce mode, on peut modifier l’ouverture avec la même molette et la vitesse d’obturation se règle pour obtenir l’exposition souhaitée. Dans ce mode, la molette de contrôle qui réglait la vitesse d’obturation en mode manuel règle désormais la valeur d’exposition. Dans des conditions normales, l’exposition de l’objectif sera de 0EV (verre rempli d’eau) mais on peut modifier cette valeur et surexposer ou sous-exposer l’exposition à son gré (-2EV, -1EV, +1EV, +2EV…) car on considère que le photomètre donnera des erreurs de lecture (en photographiant la neige, par exemple). Ou bien pour produire des effets créatifs (lorsqu’on cherche à faire une photo high key, par exemple).
Le mode priorité à l’ouverture est parfait si l’on cherche à jouer sur la profondeur de champ. Photo : Nardi Bayarri
Réglez l’ISO
L’ISO, comme le mode manuel, peut être configuré en « automatique ». Si c’est le cas, en tournant la molette qui fait varier l’exposition, la vitesse et l’ISO seront modifiés en fonction de ce que décidera l’appareil photo, pour atteindre la valeur 0EV. Notre conseil, par conséquent, est de fixer la valeur ISO pour que seule la vitesse varie. C’est ce qui nous permet aussi de ne pas nous inquiéter pour la valeur ISO, qui, selon les conditions de lumière, peut être déclenchée sur des valeurs élevées qui génèrent un bruit inadmissible.
Mais si vous disposez d’un bon éclairage, ce détail perd de l’importance car l’appareil photo proposera des valeurs ISO faibles. Les autres variables (balance des blancs, mode de mesure, utilisation du flash…) pourront également être réglées par le photographe, comme les autres modes de déclenchement semi-automatiques.
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Quels sont les avantages du mode de priorité à l’ouverture ?
Et quels avantages cela procure-t-il de déclencher dans ce mode, par rapport aux autres modes de déclenchement ? En gros -et c’est vrai pour tous les modes de déclenchement semi-automatiques-, il est plus souple car il vous faudra juste vous « inquiéter » des variables, l’ouverture sera en l’occurrence celle qu’on fixera. Cela est intéressant lorsqu’on veut contrôler la profondeur de champ, tandis que la vitesse ne nous inquiètera pas autant. Ainsi, c’est le mode qu’on utilisera lorsqu’on recherchera ces effets qu’on évoquait avant, qui dépendaient de l’ouverture (et par extension, de la profondeur de champ) ou bien pour faire ressortir un sujet ou une partie de la photo en faisant un flou sur le reste (portraits) ou encore pour produire une image complètement mise au point.
Photo : Nardi Bayarri
Exemples avec une faible profondeur de champ
Sur la photo ci-dessus, l’ouverture utilisée à été d’1.4, aussi la profondeur de champ était minimale. C’est pour cette raison qu’on a fait la mise au point sur les yeux du chat, si bien que tout ce qui s’éloigne s’estompe, ne serait-ce qu’un peu : le nez, les moustaches, les oreilles. Quant à ce qui est vraiment très éloigné, cela devient très flou, comme le fond. On parvient ainsi à concentrer l’attention sur le pelage net aux deux rayures marquées qui nous mènent à l’oeil du chat, tout aussi net.
Un autre exemple pourrait être l’image suivante, où la faible profondeur de champ fait ressortir le panneau et son inscription. Le reste de l’image est flou mais pas tant que cela, pour qu’on apprécie tout de même de quoi il s’agit. En effet, parfois, il vaut mieux des éléments très flous pour créer un fond uniforme. Alors que dans d’autres occasions, on va juste rechercher un léger flou pour concentrer l’attention sur la partie nette mais tout en permettant aussi de comprendre ce que sont les autres éléments de la composition.
Photo : Nardi Bayarri
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Exemples avec une grande profondeur de champ
Si on va à l’opposé, on observe ci-dessous une volonté de faire la mise au point sur tous les plans de l’image, pour fairre ressortir le caractère abrupt du volcan.
Photo : Nardi Bayarri
Et pour terminer, une image de l’artiste russe Tatiana Mikhina où l’on joue sur l’ouverture pour intégrer une fleur dans la tenue de la danseuse.
Photo : Tatiana Mikhina
Dans tous les exemples présentés ici, la variable prédominante du triangle d’exposition est la profondeur de champ. Alors si l’on veut déclencher de manière plus souple lors de la séance, ce mode semi-automatique va être très intéressant.
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Mode priorité à la vitesse (S o Tv)
Dans les modes de déclenchement semi-automatiques, c’est le mode par excellence. Ici, la variable que l’on va contrôler en tournant la molette principale, sera la vitesse d’obturation. L’appareil photo réglera l’ouverture pour nous pour obtenir l’exposition prédéterminée (comme pour avant, on pourra la modifier avec l’autre molette).
On pourra là encore fixer la valeur ISO sur une valeur déterminée (ce qui est généralement le plus conseillé) ou bien la configurer en automatique et laisser le soin à l’appareil de la modifier.
Quand utiliser le mode de priorité à la vitesse ?
Ce mode est logiquement utilisé pour des effets où la vitesse d’obturation est essentielle pour imprimer à l’image l’effet désiré. Cela peut être des images où l’on veut un temps très court pour figer une action. Ou, à l’inverse, un temps très long pour transmettre la sensation de mouvement. Parfois, si les conditions de lumière sont adéquates et que l’ouverture n’est pas importante, on déclenchera aussi sur ce mode pour s’assurer que les temps proposés ne soient pas trop longs et que la photo apparaisse nette et pas floue.
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Exemples de photos prises avec le mode de priorité à la vitesse
Dans l’exemple ci-dessous, on déclenchait avec une grande focale, aussi l’ouverture n’était pas vraiment un problème (tout apparaissait facilement mis au point). On cherchait à totalement figer le mouvement de l’eau en jetant une pierre pour obtenir une espèce de sculpture fugace produite par l’éclaboussure et immortalisée avec l’appareil photo. L’appareil photo a été configuré en mode priorité à la vitesse et après quelques tests avec des vitesses modifiées (l’ouverture se changeait « seule »), on a obtenu LA photo. Déclenchée à 1/2500 secondes avec une sous-exposition de l’image pour que le ciel ne soit pas surexposé.
Photo : Nardi Bayarri
Capturer le mouvement
Dans la scène suivante, on a photographié la sortie d’un couple de jeunes mariés d’une église. On a programmé en mode priorité à la vitesse pour ne pas avoir à tenir compte des paramètres de l’appareil photo. Et pour bénéficier de photos à une vitesse très réduite (1/250 secondes, en figeant le mouvement) rien qu’en tournant la molette, pour s’assurer d’avoir des images correctes. Sans oublier une vitesse moyenne (1/80 secondes) qui permette l’effet créatif recherché : capter quelque chose du mouvement du riz mais sans effacer les protagonistes. Et tout cela dans le bref intervalle de temps qu’ont mis les mariés à sortir de l’église.
Un autre avantage, dans le fait d’utiliser ce mode, c’est une exposition qui se réglait automatiquement si l’angle ou la lumière variait légèrement par les circonstances.
Photo : Nardi Bayarri
Un bon exemple de l’utilisation de la vitesse d’obturation à des fins créatives, est la série de Carli Davidson, à découvrir sur son site web.
Modes de déclenchement : mode Bulb (B)
Ce mode est en fait une prolongation du mode de priorité à la vitesse. Ici, lorsqu’on appuie sur le bouton de déclenchement, le diaphragme s’ouvrira pour laisser passer la lumière et la photo s’exposera. Lorsqu’on arrêtera de presser le bouton de déclenchement, le rideau de l’objectif se fermera et l’exposition prendra fin. Ce mode est bien souvent associé à l’utilisation de déclencheurs qui permettent cette action de manière beaucoup plus pratique et contrôlée, en vous épargnant le fait de devoir appuyer en permanence sur le bouton.
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Normalement, en mode manuel ou semi-automatique, on peut réduire la vitesse d’obturation à 30 ou 60 secondes. Et de là, si l’on veut déclencher à des vitesses plus réduites, il faudra travailler en mode Bulb.
Quand est-il conseillé d’utiliser le mode Bulb ?
Ce mode est très utile pour les durées d’exposition très prolongées (plus de 30 ou 60 secondes). Ou bien lorsqu’on ne sait pas bien pendant combien de temps on veut faire l’exposition et qu’on décide de cela sur le moment.
Dans le premier groupe, on aura des photos à très longue exposition, pour la photographie nocturne ou le lightpainting. Voici un exemple :
Photo : Nardi Bayarri
Faire disparaître les individus
Un effet amusant que l’on peut obtenir avec ce mode, c’est le fait de faire disparaître les gens qui sont dans le champ. Sur l’image ci-dessus, prise sur 60 secondes, il y avait des gens (et plein) qui traversaient le pont. Compte tenu de la durée d’exposition longue, les silhouettes ont complètement disparu mais on ne voit pas le changement. Le pont semble désert et tranquille. Si on y regarde de plus près, on observe tout juste un sillage au milieu du pont, produit par un passant qui est resté appuyé sur la rambarde quelques instants. Ce qui a donné un effet fantasmagorique qui reste tout de même intéressant.
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Voici un autre exemple, où l’on a déclenché en mode bulb « à vue de nez » pour obtenir l’effet recherché, la capture du mouvement. Ce qui transmet l’idée d’un certain chaos et une agitation sur cet instantané urbain dans les escalators du métro. Pour y parvenir, on a déclenché avec la priorité à la vitesse et avec un déclenchement fixé à 4 secondes.
Photo : Nardi Bayarri
Sillages
Le mode bulb est également utilisé pour les photos d’objets qui laissent un sillage derrière eux, comme les feux d’artifice, la danse… Ou bien pour prendre des photos d’éclairs orageux, pour lesquelles on laisse généralement l’appareil avec l’obturateur ouvert dans l’attente qu’un éclair se produise pile à ce moment-là et qu’il puisse être « chassé ».
Vous pouvez approfondir le sujet en lisant ce post sur le mode bulb.
Modes de déclenchement : mode Programme (P)
Sur ce mode, le fait de tourner la molette principale fait aussi bien varier la vitesse d’obturation que l’ouverture, si bien que l’exposition finale ne variera pas. Autrement dit, en tournant la molette dans un sens, on augmente l’ouverture et on réduit la durée d’exposition. Dans l’autre sens, on réduit l’ouverture et on augmente la durée d’exposition à la fois. Avec la molette secondaire, comme pour les modes semi-automatiques, on réglera l’exposition finale (si l’on veut surexposer ou sous-exposer). La valeur ISO peut à nouveau être fixée sur un nombre prédéterminé ou bien positionnée en automatique, pour que l’appareil photo la fasse ensuite varier en fonction des besoins. Et on pourra à nouveau régler la balance des blancs à sa guise, ainsi que la mise au point, le mode de mesure, etc.
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Comme un mode automatique
Ainsi, le mode P peut faire office de mode automatique car il réglera l’ouverture et la vitesse en fonction de l’appareil photo mais il nous laisse la possibilité de modifier les variables d’exposition si celles-ci ne nous ont pas convaincu. Le mode P peut donc être utilisé d’un point de vue créatif, dans tous les cas exposés auparavant.
Photo prise rapidement en mode P, avec une ouverture sur f4.5 et 1/8000, et sous-exposée de deux stops pour éviter les surexpositions. Photo : Nardi Bayarri
Quand utiliser le mode Programme ?
Certains photographes n’utilisent jamais ce mode, c’est vrai mais plein d’autres le font car ils peuvent cumuler les avantages des déclenchements en automatique et en manuel à la fois. On peut faire varier les valeurs de la photo pour obtenir un effet créatif bien précis si l’on veut. Ce mode assouplit donc beaucoup la prise de photos. Si vous avez peu de temps pour les préparer ou que vous ne voulez pas rater un seul instantané, il vous garantit une grande rapidité. Et dans bien des cas, d’avoir du moins un cliché bien exposé.
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C’est comme tout, il faut pratiquer ce mode un certain temps pour vous familiariser avec et bien l’intégrer mais une fois que vous y arriverez, ce sera un mode plus agréable qu’il n’y paraît. Le plus gros bémol qu’on pourrait lui trouver, c’est que le fait de modifier l’ouverture et la vitesse en même temps, peut rendre plus difficile l’obtention de valeurs adéquates aux besoins du moment.
Modes de déclenchement : autres modes
Modes avec des effets créatifs
On garde pour la fin les modes inclus par de nombreux appareils photo. D’un côté, beaucoup de modèles comportent des modes qui appliquent des filtres ou des effets créatifs. Dans ces cas-ci, la seule chose que fait l’appareil, normalement, c’est une édition de l’image avec des paramètres prédéterminés : noir et blanc, couleurs désaturées, etc. En fait, ils ne sont pas très éloignés des filtres qu’on peut appliquer sur des applis comme Instagram. En peu de temps, vous pouvez profiter d’une image élégante et marquante. Mais bien souvent impersonnelle, répétitive et peu originale puisque le photographe ne contrôle que la moitié du travail, tandis que l’autre est toujours la même. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne puisse pas y recourir pour des instants bien précis et certains clichés que l’on voudra pour un moment seulement, pour les partager sur les réseaux.
Les modes “artistiques” donnent des esthétiques avec l’application de filtres et de réglages sur le déclenchement. Photo : Nardi Bayarri
Modes de déclenchement de la scène
D’autres modes qui apparaissent sur les molettes des appareils, sont les modes de déclenchement de la scène, comme le paysage, le portrait, la neige, la photographie nocturne, le flash de remplissage, le sport, etc. Dans tous ces cas, l’appareil photo règle les valeurs d’ouverture, de vitesse et d’ISO adéquates pour ce type d’images. Et il déclenche totalement en automatique (vous ne pouvez rien modifier). Sur le mode sport, par exemple, l’appareil optera pour des vitesses très réduites et des valeurs ISO élevées pour éviter qu’elles ne soient floues. Sur les paysages, il travaillera sur de petites ouvertures pour vous assurer que tout est bien net.
Toutes les valeurs sont réglées automatiquement
En fait, ce sont des valeurs que l’on peut soi-même choisir, en manuel ou en semi-automatique, si l’on sait ce que l’on fait. Et si on déclenche au format JPG, le processus de l’appareil photo sera orienté sur chacun des modes (couleurs très saturées sur les paysages, faible contraste sur les portraits, etc.)
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Et si on ne sait pas travailler en manuel ou en semi-automatique, ou bien si l’on veut une photo rapide pour le souvenir, ce n’est pas une mauvaise option. Mais pour se sentir photographe, je crois qu’il vaut mieux contrôler tout le processus. Décider de ce qu’on veut faire créativement et pourquoi, ce qui implique d’oublier ces modes-là.
Une image comme celle-ci est exigeante au niveau de l’éclairage, déclencher en manuel ou en semi-automatique est donc indispensable. Photo : Nardi Bayarri
Conclusion
On l’a vu, la plupart des appareils photo offrent de multiples modes de déclenchement. Et l’utilisation d’un mode plutôt qu’un autre dépendra de l’intention finale de l’image. Du temps dont on dispose pour la préparer et de l’effet créatif et esthétique que l’on veut produire sur le cliché final. Pour commencer, il est toujours conseillé de choisir le mode manuel car c’est lui qui permet de mieux intégrer le fonctionnement de l’appareil photo et des effets de chaque variable (ouverture, vitesse, etc.). À partir de là et en fonction de la situation et de l’effet recherché, on peut faire preuve de plus de flexibilité avec d’autres modes de déclenchement semi-automatiques. En fin de compte, pour obtenir des clichés plus créatifs, il faudra bien avoir à l’esprit quels effets donnent les variables d’exposition. Si c’est le cas, alors le choix et la maîtrise des autres modes de déclenchement se feront facilement.
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Article original (traduit de l’espagnol) : Nardi Bayarri
Photo principale : Annie Spratt – Unsplash
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