Irix 45 mm f/1.4 : l’indispensable de mon équipement

C’est un bon moment pour photographier. Les couleurs, les lumières, l’atmosphère, les conditions météo, etc. Tout vous pousse à sortir profiter de votre passion : la photographie. Vous avez fini de travailler, vous rentrez chez vous et vous ouvrez le tiroir pour vous saisir de votre appareil photo. Vous regardez dans votre sac à dos. Vous êtes pressé et vous savez que les batteries sont rechargées, les cartes mémoire formatées. Vous ne voulez pas vous encombrer de trop de poids et voulez simplement prendre votre appareil à la main. Aujourd’hui, vous allez photographier tout en vous amusant et parmi les objectifs en votre possession, il y a l’indispensable, celui qui reste collé à la baïonnette de votre appareil, celui avec lequel vous vous sentez le plus à l’aide, celui dont vous profitez le plus et qui vous donne les plus belles photos : l’Irix 45 mm f/1.4.

La combinaison d’une grande ouverture de diaphragme et qualité optique me permet de réussir des photos de paysage avec des flous sélectifs, merveilleux, même sous des conditions lumineuses quasi nulles.

Pourquoi l’Irix 45 mm f/1.4 est mon objectif indispensable

Attention : le fait que ce soit mon objectif indispensable ne veut pas dire que ce soit le seul à posséder, bien au contraire. Ce que je veux dire, c’est que je ne peux pas m’en séparer, aussi bons soient les autres objectifs en ma possession. Et j’en ai. Je vais vous expliquer les raisons pour lesquelles mon 45 mm m’accompagne à toutes mes sorties ou quand je vais pratiquer la photo de manière indéterminée, sans but fixe, c’est l’objectif qui m’accompagne dans la plupart des occasions. Ce sont de nombreuses raisons, que je vais exposer ici en m’appuyant sur ce que j’ai appris pendant tout le temps que j’ai profité de cette merveilleuse optique.

La faible profondeur de champ me pemet de jouer avec les modèles, pour des résultats très intéressants.

Pour la focale

Une photo prise avec un objectif de 45 mm de focale est le plus semblable à la vision réelle de l’oeil humain. Autrement dit, le cadre et les perspectives qu’il génère vont être les plus proches de ce que nous devrions avec nos yeux. Ce qui fait que notre cerveau voit ces photos comme plus vraies, avec un plus de qualité, même si c’est subliminal. Ainsi, simplement par le fait d’utiliser cette focale, nos photos sont « plus faciles à voir » par le spectateur. En effet, si la photo est prise avec un grand angle ou un téléobjectif, les déformations et les différentes compressions des plans poussent notre cerveau à travailler davantage pour décrypter l’image, ce qui la rend plus difficile à voir, ce qui est interprété comme : « elle plaît moins ».

Si l’on était sur le Paseo (promenade, NDLR) de la Ría de Huelva, on verrait le doquer de minérai pratiquement avec la même perspective qu’à l’image. Cela aide notre cerveau à interpréter la photo sans effort.

Par ailleurs, cette focale présente une incroyable polyvalence, elle peut être utilisée pour la plupart des disciplines photo. Par exemple :

L’Irix 45 mm f/1.4 est idéal pour les portraits

Il me permet de prendre des photos de modèles sans aucune type de déformation. Et on le verra par la suite, il permet d’isoler davantage le sujet puisqu’il dispose d’une grande ouverture. Pour en savoir plus sur le portrait photo, consultez notre article où l’on vous donne 10 astuces pour faire de beaux portraits.

Pour mes photos avec un modèle, j’utilise une plage focale située entre 35 et 50 mm car je ne suis pas seulement intéressé par un premier plan du modèle. L’Irix 45 mm me permet de faire ce type de cadrage. Sans compter que sa profondeur de champ et sa qualité optique vous permettront de jouer sur de grandes ouvertures de diaphragme.

Pour les paysages

Je l’utilise généralement pour des paysages, lorsque les éléments sont situés à une distance relative. La perspective sera ainsi réduite et les éléments importants isolés mais sans les séparer de tout le contexte ou de l’ambiance, comme le ferait un téléobjectif. Autrement dit, c’est le juste équilibre entre isoler et contextualiser. Ainsi, les éléments situés à une certaine distance ne se perdent pas dans le cadre, comme cela se produirait avec un grand angle.

Parfois, il est nécessaire de photographier des paysages avec des focales intermédiaires/longues, faute de quoi les éléments principaux restent excessivement éloignés. Avec la focale de 45 mm, je parviens à inclure les éléments proches comme les éléments lointains, sans renoncer à rien.

Ceci dit, si j’ai besoin de capturer un paysage entier, avec un angle de vision bien plus large, je n’aurai aucun problème car cette focale est parfaite pour réaliser des panoramiques aussi bien horizontales que verticales. De cette manière, je peux avoir le meilleur des deux visions.

Avec une certaine pratique, on obtient de magnifiques paroramiques, même en photographiant avec l’appareil à la main. L’Irix 45 mm f/1.4 va me fournir de très belles perspectives pour obtenir des fusions très intéressantes, sans recourir à aucune technique spéciale.

J’utilise l’Irix 45 mm f/1.4 pour les photos de rue et urbaines

Il est très utile pour ce type de photo. On a déjà traité de la photographie urbaine dans d’autres articles. La focale de 45 mm me permet de faire des plans contextualisés des passants et des travailleurs, en incluant une partie de leur environnement, ce qui donne un vrai plus à la photo. Cet objectif ne présente pas par ailleurs de volume excessif, si bien qu’il n’attire pas trop l’attention, surtout si l’on se passe d’un pare-soleil. On le verra par la suite, comme il affiche une grande luminosité, il me permet de réaliser des photos dans la rue la nuit, sans besoin d’augmenter l’ISO.

Sur les photos nocturnes, la grande ouverture de diaphragme m’évitera de devoir augmenter l’ISO, au profit de photos sans bruits ni flous qui seraient produits par un déclenchement avec l’appareil à la main.

Pour les photos de produits

Pour ce type de photo, sur lequel vous pouvez en savoir dans ce post , c’est un objectif magnifique. On l’a vu, la focale de 45 mm est la plus proche de la vision humaine et les éléments photographiés sont reproduits tels qu’on les voit d’un simple coup d’oeil. C’est la raison pour laquelle cette focale est la plus adaptée, peut-être, pour ce type de produit (sans tenir compte des objectifs décentrables). Par ailleurs, la qualité optique est incroyablement bonne. Mais elle fera aussi l’objet d’un paragraphe spécial dans cette liste, aussi nous y reviendrons.

Pour la photographie nocturne et de la voie lactée

J’aborde généralement ces disciplines avec les grand angle Irix : l’Irix 11 mm et l’Irix 15 mm. Ils me donnent de magnifiques résultats car j’aime capturer le paysage nocturne avec le ciel étoilé. Mais je reconnais que les meilleures astrophotographies que j’ai prises ont été obtenues avec des focales autour de 40-50 mm. Le 45 mm va donc être un allié formidable pour la prochaine saison de photos de la voie lactée, du fait de sa focale, de son ouverture et de sa qualité optique.

Pour la grande ouverture de diaphragme

À mesure qu’on progresse en tant que photographe, on se rend compte qu’il faut un objectif avec une bonne luminosité dans son équipement. En l’occurrence, l’Irix 45 mm bénéficie d’une ouverture de diaphragme de f/1.4, soit l’une des plus grandes ouvertures sur les systèmes d’objectifs. Et cette ouverture va me permettre de réaliser des photos impossibles à prendre avec d’autres objectifs moins lumineux, comme les objectifs des différents kits d’initiation.

Pour isoler le sujet sur les portraits

Sur les portraits, il va me permettre de séparer parfaitement le sujet du fond puisque la profondeur de champ est très faible. On obtiendra ainsi de magnifiques portraits, où le sujet va toujours être parfaitement net, du fait de la grande qualité optique de cet objectif, tandis que le fond va présenter un flux crémeux. Nos portraits gagneront à être « complets » car ce flou est très naturel, réalisé de manière optique et sans besoin de retouches numériques qui « jurent » et qui font perdre de la qualité aux photos.

Avec cet objectif, je n’ai pas peur de déclencher à f/1.4 car j’ai la garantie d’obtenir une netteté optimale sur la zone de mise au point, tout en pouvant séparer le modèle de l’arrière-plan.

L’Irix 45 mm f/1.4 produit un bokeh plus marquant

Avec cette grande ouverture, alliée à la focale et à une magnifique construction optique de l’objectif, j’obtiens un bokeh spectaculaire, avec des bulles de lumière et de couleur simplement incomparables. Ce bokeh très prisé fait la différence entre les objectifs haut de gamme et des objectifs ordinaires. Les photos au joli bokeh plaisent d’emblée, indépendamment des éléments inclus. De fait, ces « boules de couleur » ont bien souvent la vedette à l’image.

Le bokeh produit est joli, sans besoin d’ouvrir au maximum et même en plein soleil. Imaginez ce que cela peut donner avec Noël et les ampoules de couleur dans les rues. Un détail de l’écume de la mer et le bokeh arrondi des petites bulles, à la couleur spectaculaire produit par la réfraction même de la lumière solaire sur les gouttes d’eau salée.

Pour avoir de la lumière même en photographie nocturne

On l’a vu, la grande ouverture de l’Irix 45 mm f/1.4 m’aide en photographie nocturne et d’intérieurs car le manque de lumière ne va pas être un gros inconvénient. J’utilise ainsi cet objectif sur les portraits en intérieurs, sans besoin de recourir à des systèmes de flashs ou d’éclairages continus. En photographie nocturne urbaine, je peux capturer n’importe quelle situation, indépendamment de la quantité de lumière et en passant inaperçu puisque je n’ai pas besoin de déclencher le flash de l’appareil photo. Sans compter que les lampadaires et les autres éclairages de la ville donnent un merveilleux bokeh, comme on l’a expliqué.

Finalement, pour l’astrophotographie, l’ouverture de f/1.4 va me permettre de capter les moindres lueurs d’étoiles distantes, au profit d’un ciel étoilé magnifique et dépourvu des distorsions générées par d’autres optiques.

Le fait de pouvoir compter sur cette luminosité sur les photos de rue nocturnes est idéale : on n’attire pas l’attention avec un flash, on peut jouer sur la profondeur de champ, on n’a pas besoin de trépied ni d’élever la valeur ISO, etc. C’est un vrai plaisir : lorsqu’on arrive chez soi et qu’on constate la netteté de la photo, on est ravi.

Pour la qualité optique d’Irix

S’il y a bien quelque chose pour lequel est connu le fabricant suisse d’optiques photo, c’est la qualité de ses objectifs et le design des différentes structures optiques. Cette perfection physique des matériaux comme le design élaboré par ses ingénieurs, donne des images reproduites par ses objectifs magnifiques au niveau du degré de définition et netteté mais aussi de l’absence de tous types d’abberations chromatiques et de déformations optiques. Et ce, même avec des systèmes aussi complexes que les grand angle, de 11 mm comme de 15 mm. Alors imaginez la qualité d’image produite avec l’objectif Irix 45 mm f/1.4, dont la construction est plus simple et requiert moins de lentilles. Si sur les grand angle, la qualité optique était magnfiique, c’est encore plus vrai sur cet objectif. 

Peu importe les conditions de lumière : la netteté, l’absence de déformations, d’aberrations, de vignettage. Même dans des situations extrêmes de manque de lumière, les résultats sont excellents.

Une incroyable qualité dans la définition de l’Irix 45 mm f/1.4

Et ce n’est pas seulement l’absence d’aberrations ni l’incroyable netteté d’un bord à l’autre de l’image, ce qu’on obtenait déjà cela avec les autres objectifs Irix. On parle ici d’un objectif à l’ouverture de f/1.4. Et cette définition, résolution ou netteté ne se perd pas du tout. Indépendamment de la zone qu’on observe. Et même combinés à des appareils photo aux capteurs à nombreux mégapixels, comme mon Sony A7R3.

D’un diamètre pour filtre de 77 mm, il me permet d’utiliser mes filtres et mon porte-filtres pour réussir des photos avec une longue exposition et à la faible profondeur de champ, comme la photo de la barque en tout début d’article.

Ces objectifs font partie des autres objectifs pour travailler avec les nouveaux modes de vidéo 8K et au-delà. Mais on ne parle plus seulement ici de netteté ou de la résolution optique. La couleur reproduite est tout aussi merveilleuse, avec une capture des nuances et des dégradés incroyable. La différence est évidente, même sur les photos qui finissent sur les réseaux sociaux. De fait, bien souvent, je publie le JPG direct généré par mon appareil photo avec cette optique car je pense que je vais très peu pouvoir améliorer la photo lors de la phase de retouche. Mais les résultats sont à la portée de tous ceux qui le souhaitent, comme cet objectif.

Photo prise avec une grande ouverture de f/2, la netteté est sans pareil sur la zone de mise au point.

Agrandissement de plus de 100% d’un détail de la photo précédente. On peut observer la faible profondeur de champ. L’oeil gauche n’est plus net.

Pour le bon rapport qualité-prix

Et c’est une réalité. J’ai dans mon sac photo des objectifs peut-être meilleurs (si l’on ne parle pas de la qualité optique, j’imagine) que cet Irix 45 mm f/1.4 mais ils m’ont coûté très cher. J’ai dû investir plus de 2000 € pour trouver quelque chose de semblable à cet objectif qui vaut à peine 700 €.

Vaut-il mieux avoir un objectif plus cher pour la photographie au jour le jour ?

Finalement, j’utilise à peine ces objectifs si chers par crainte qu’ils ne leur arrive quoi que ce soit. Je ne les utilise que pour des événements bien précis ou des reportages spécifiques. Mais je ne les utilise pas au quotidien car j’ai dû faire bien des sacrifices pour pouvoir me les payer.

Avec des ouvertures un peu moins importantes, la définition et le nombre de détails que peut produire l’Irix 45 mm f/1.4 sont incroyables !

Même si ce n’est pas l’objectif le plus économique, l’Irix 45 mm affiche un rapport qualité-prix imbattable. Et quitte à choisir un système pour profiter de la photo, sans prétention, et pour réussir les plus belles photos à sa portée, cet objectif s’avère indispensable. Il peut devenir votre plus grand allié, celui qui vous donnera le plus de satisfaction.

Pour un photographe, l’équilibre entre la qualité optique et le budget est très important, soit ce qu’apporte précisément l’Irix 45 mm f/1.4.

Pour le système de mise au point de l’Irix 45 mm f/1.4

Comme les autres objectifs Irix, l’Irix 45 mm f/1.4 est un objectif manuel. Mais il ne s’agit pas d’une mise au point manuelle comme celle des objectifs automatiques qu’on règle en manuel. C’est un système de mise au point conçu pour faciliter la mise au point manuelle. Avec une bague de mise au point grande et simple d’utilisation.

Sur cette photo, je voulais bien réduire la profondeur de champ pour rendre flou l’arrière-plan qui ne me convenait pas. J’ai utilisé f/1.8 en pleine lumière du jour, un flash de remplissage et un filtre ND variable sur 400. Malgré la faible lumière à travers le viseur, j’ai obtenu le maximum de netteté et un fond complètement esquissé. Essayez à votre tour avec d’autres objectifs !

La bague de mise au point sur l’Irix 45 mm f/1.4

Avec un matériau et une texture qu’on a envie de caresser. Elle a un parcours conçu de manière à fournir la pression suffisante pour obtenir des mises au point parfaites, sans besoin de tourner un grand nombre de crans. Elle comporte une échelle graduée en métres comme en pieds parfaitement calibrée, ce qui fait que c’est un plaisir de faire la mise au point à la main.

Même avec un petit sujet qui se déplace dans le cadre (pas trop vite non plus, bien sûr), on peut faire la mise au point même avec une ouverture maximale.

Je comprends que pour beaucoup d’entre vous, un objectif à autofocus est plus pratique et surtout plus rapide. Mais le fait de pouvoir profiter de la mise au point manuelle de cet Irix 45 mm f/10.4 est vraiment un plaisir. D’autant que si vous avez activé (sur Canon, du moins) l’alerte de confirmation de mise au point (qui fonctionne parfaitement sur mon vieux EOS 6D) vous indique par un bip caractéristique que l’image est mise au point. Sur le nouveau Canon R6, c’est encore plus simple car on dispose d’un système d’inscriptions à travers le viseur, à placer sur la zone de mise au point du cadre choisi et, au fur et à mesure qu’on tourne la bague de mise au point, ces marques se rapprochent jusqu’à coïncider lorsqu’on atteint la mise au point. C’est très similaire à la mise au point à l’écran divisé.

La nouvelle gamme d’objectifs mirrorless de Canon présente une assistance à la mise au point manuelle qui garantit une mise au point parfaite en toutes circonstances.

Avec d’autres systèmes, comme le focus peaking, et une assitance à la mise au point plus complète, on obtient de parfaites mises au point. Il faut simplement bien prendre le temps de la faire. Mais ici, cela ne prendra que quelques secondes, du fait de la sensibilité, de la texture et du parcours de la bague de mise au point.

Exemple de mise au point sur trois zones différentes

Avec cet objectif, je m’amuse beaucoup à jouer sur la mise au point sélective pour obtenir différents résultats. Tous très intéressants, indédendamment de la zone de mise au point.

Du fait de la sensibilité de la bague de mise au point, c’est un plaisir de la tourner et de voir comment la photo change à travers le viseur.

Avec une mise au point plus rapprochée, j’obtiens une profondeur de champ minimale et un très bon résultat. Je réussis des photos de paysage différentes de la photo grand angle typique, avec l’hyperfocale. Parfois, il est indispensable de de se différencier.

Utilisation de l’hyperfocale avec l’Irix 45 mm

Lorsque je pratique la photo de paysage ou de rue en journée, j’utilise l’hyperfocale. Ainsi, en faisant la mise au point à huit mètres, je m’assure d’avoir cette mise au point sur f/8 à partir de quatre mètres de distance et jusqu’à l’infini. J ‘effectue ainsi des déclenchements très rapides sans rater un seul détail. Et si j’ai besoin de vitesse, je m’attache à faire la mise au point manuelle, si bien que je peux profiter pleinement de grandes ouvertures et d’une profondeur de champ réduite en quelques secondes.

Une photo d’exemple pour apprécier la différence lorsqu’on ferme ou qu’on ouvre le diaphragme. 

Conclusion : l’Irix 45 mm f/1.4 vous aide à devenir un meilleur photographe

En conclusion, cet objectif est tout indiqué pour les photographes qui aiment s’amuser et « savourer » le processus de capture. Pour tous ceux qui prennent le temps de méditer sur la photo à prendre, de trouver le meilleur cadre et point de vue, et qui aiment la mise au point sélective permise par un f/1.4 net.

On peut vérifier sur ces deux photos à quel point la profondeur de champ varie davantage en fonction de la distance de la zone de mise au point que de l’ouverture même.

On apprécie aucune perte de netteté, ni en utilisant un filtre ND1000 ni un GND d’1,5. Il faut dire aussi que les filtres Irix Edge et les filtres dégradés présentent la même qualité optique que les objectifs.

C’est un objectif qui vous aide à devenir un meilleur photographe. Comme il s’agit d’une focale fixe, il vous invite à réfléchir sur la meilleure composition (ici, on pourra appliquer  la fameuse phrase selon laquelle le zoom, ce sont les jambes). Il vous faut avoir confiance en vous et non pas en un mécanisme d’autofocus qui fonctionne pire avec une lumière pauvre. De fait, je me fie davantage d’une photo avec une lumière pauvre mise au point manuellement par moi que par les automatismes appareil photo / objectif.

Même en studio, avec des flashs volumineux et une ouverture maximale, la netteté est superbe. J’obtiens un portrait plus intéressant de cet athlète avec une profondeur minimale de champ que si j’avais déclenché avec une ouverture plus réduite.

Sa netteté vous surprendra

Il faut souligner enfin la netteté d’un bord à l’autre de l’image, au profit d’une sensation de volume et d’un aspect tridimensionnel que les autres objectifs n’apportent pas. Pour tous les photographes, indépendamment de leur niveau, cet objectif donne des résultats si bons qu’il est impossible de ne pas le conseiller. D’autant plus avec un prix si contenu, compte tenu de sa qualité optique et de sa fabrication.

Qui a dit que la photographie était chère ? Pour un prix contenu, vous pouvez avoir un appareil photo et un objectif aussi polyvalent et de qualité que l’Irix 45 mm.

L’Irix 45 mm f/1.4 est l’objectif qui vous aide à devenir un meilleur photographe et à profiter encore plus de la photo (et sans y laisser votre budget).

Texte original (traduit de l’espagnol) et photos : Alberto Bouzón